Micromedia

самиздат

Le mot russe samizdat peut se traduire par auto-édition ; il est formé de самsam, le pronom réfléchi, et издательствоizdatiélstvo, édition. Ce mot est utilisé par dérision envers le Gosizdat : les « éditions d'État » officielles du régime soviétique.1

Manuscrits dactylographiés, polycopiés, ronéotypés qui circulaient en marge de la littérature officielle, les samizdat faisaient l’objet d’une diffusion collective activée par l’implication des lecteurs. Leur lecture, leur distribution ou leur reproduction était fermement réprimée par le régime soviétique. Pour faciliter leur diffusion ou leur reproduction, ils prenaient parfois des formes extrêmement contraintes : sans interligne ou sans marges pour économiser le papier, réduits aux dimensions d’une boite d’allumettes ou d’un paquet de loukoums pour éviter les regards indiscrets… Ces formes contraintes, nées des conditions économiques et de la nécessité de passer inaperçu ont fini par être appréciées en elles-mêmes, témoignant d’un esprit de rébellion, de débrouillardise et de malice très présent dans la Russie soviétique2.

L’un des plus célèbres et durables fut la La Chronique des événements en cours3, publiée entre 1968 et 1982 à Moscou par un groupe anonyme et mouvant d’activistes des droits de l’Homme, qui récoltait et diffusait les témoignages de violations des droits civiques et des comptes-rendus des procès intentés par le gouvernement soviétique, ainsi que les réponses à ces violations par les citoyens de toute l'Union soviétique. Le Docteur Jivago, roman majeur de Boris Pasternak, ou Une journée d'Ivan Denissovitch de Soljenitsyne furent également diffusé sous cette forme.

Faire un journal ?… Mince de tintouin ! Je ne refoulai pas, mille dieux.

L’histoire des médias autonomes, indépendants, alternatifs, ou parfois « auto-médias » est aussi ancienne que celle des médias « officiels », toute parole centralisée et contrôlée par les pouvoirs dominants (ecclésiastiques, politiques, financiers, publicitaires…) ayant fait émerger des paroles alternatives et divergentes. La presse et les médias, parfois dénommés le « quatrième pouvoir4 » ont au cours du temps assumé (ou pas, ou plus ou moins bien) ce rôle de contre-pouvoir.

La Gazette de Théophraste Renaudot (1631), en même temps qu’elle fut l’un des premiers journaux périodiques français, initiait les relations d’allégeance d’un média avec le pouvoir politique, passant presque sous silence les évènements de 1789 (aka la Révolution). Cette époque fut cependant celle d’une démultiplication sans précédant des parutions, appuyée sur l’évolution des techniques d’imprimerie et rendue nécessaire par l’accélération des problématiques politiques et l’implication d’une part grandissante de la population dans ses enjeux.

En 1789, l’Assemblée constituante établit, en préambule de la nouvelle Constitution de la République française, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui institue dans son Article 115 la liberté de la presse dans les droits fondamentaux :

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Mais cette déclaration de principe n’empêche pas la mise sous haute surveillance des journaux et des journalistes. Les régimes politiques et les modes de gouvernements qui se succéderont alors (Directoire, Empire, Restauration…) veilleront à museler la libre expression, instaurant des taxes, établissant des logiques de censure, interdisant des parutions, allant jusqu’à l’emprisonnement ou la condamnation à mort de journalistes.

Dès l’invention de la presse, les formats et les formes graphiques mises en œuvre furent nombreuses et variées. Elles vont des placards (feuilles imprimées sur une seule face – in-plano –, affichées aux carrefours des rues, qui deviendront plus tard des affiches) aux plaquettes, aux factums (éditions juridiques), et jusqu’aux différents formats de périodiques, gazettes, almanachs ou calendriers, imprimés sur des formats in-folio, in-4°, in-8°, in-16…

HOP ! Premier saut dans le temps pour rencontrer Émile Pouget, militant anarchiste et cordonnier (bouiff) qui crée en 1889 l’hebdomadaire Le Père Peinard. Émile Pouget s’inscrit dans la longue et riche histoire de l’anarchisme et du syndicalisme dans le monde de l’imprimerie, de la typographie et de l’édition.

Devenu l’Almanach du Père Peinard, la publication « distille à travers ses articles au ton populaire des attaques en règle contre le système politique et économique de l'époque. Les thèmes abordés sont variés : action directe, antimilitarisme, anticléricalisme, dénonciation de la répression et critique de la “bourgeoisie” et des “exploiteurs”6 ».

Dans un éditorial du premier numéro de l’Almanach du Père Peinard (1894), Émile Pouget raconte « Pourquoi et comment le Père Peinard s'est bombardé Journaleux », texte au vocabulaire volontiers fleuri et sciemment populaire les raisons qui l’emmènent à éditer son journal (son flanche, caneton)7.

Comment c’est venu, en quatre mots le voici : depuis un brin de temps, un tas d’idées me trottaient par la caboche, et ça me turlupinait rudement de n’en pas pouvoir accoucher. Voir cette fin de siècle, dégueulasse au possible, où tout est menteries, crapuleries et brigandages, — et assister la bouche close à tout ça : nom de dieu, je pouvais pas m’y faire !

DIY, DIWO

HOP, HOP ! Deuxième saut dans le temps. Les années 60 voient l’émergence (ou plutôt la consolidation intellectuelle) des pratiques du « Do it yourself ». En 1969 paraît le premier tome du Whole Earth Catalog qui s’apprêtait à profondément influencer la culture numérique. Sous-titré Access to tools8, merveilleux manuel de l’autosuffisance créative où se croisent dans une joyeuse cacophonie articles théoriques, reportages, astuces techniques, objets divers, bonnes affaires en tous genres… « Des kits pour tisser à domicile côtoient des reportages sur la science du plastique. Les flûtes en bambou partagent leur espace avec des livres sur la musique générée par ordinateur »9. Pour Stewart Brand, son initiateur, ce catalogue est une « technologie intellectuelle ». Il fut l’un des évènements pionniers de la culture DIY, Do it yourself, ou DIWO, Do it with others.

L’irruption du mouvement Punk10 au milieu des années 70 est venu radicaliser les pratiques DIY, dans le champ musical, visuel, vestimentaire. Sans entrer ici dans les controverses autour de la mort du punk, son enterrement et sa récupération, signalons qu’il fut le moment d’une explosion de pratiques d’auto-publication, notamment sur le plan éditorial, à travers l’émergence des (fan)zines.

Publications amateures, non officielles, non commerciales, liées à un sentiment d’urgence, circulant dans des contextes dédiés à destination de communautés spécifiques, abordant tous les champs – du football à la cuisine, de la poésie expérimentale à la serrurerie, de la science-fiction à la théorie queer – mais souvent inscrits dans une perspective critique et politique, ils furent (et sont encore) le lieu d’expérimentations formelles et textuelles permettant aux objets-mêmes de devenir une expression, un langage ; au design graphique de devenir un « texte en soi ».11

Nourries des approches formelles et conceptuelles de Dada ou de l’Internationale Situationniste, empreints des pratiques plus tard décrites par Michel de Certeau ou Claude Lévi-Strauss (la pensée du bricolage, du braconnage, les « moyens du bord »)12, les pratiques du zine ont aussi largement mis en œuvre des logiques d’appropriation et de détournement.

« Fanzines: la révolution du DIY » de Teal Triggs dresse un large panorama des différentes sphères d’apparition et de développement de la culture zine qu’il serait vain de tenter de résumer ici. NB : sa parution en 2010 ne lui permet d’évoquer qu’assez grossièrement l’ère du web.

« Don’t hate the media,
become the media! »

— Jello Biafra

HOP, HOP, HOP ! Dans les années 70 et 80, la culture des fanzines avaient bénéficié de la démocratisation des procédés de duplication/impression à bas coût. Dans les années 80, les radios libres (initialement “pirates”) revendiquaient la liberté d'expression et la fin des monopoles d'État dans le domaine de la radio et de la télévision mais furent bien vite rattrapées par la prédominance des modèles commerciaux et publicitaires. Les années 95 – 2000, notamment à travers l’imminence du web grand-public, furent un moment d’espoir d’une renaissance de médias indépendants.

En France et dans le monde, de nombreux sites et services se sont structurés autour de cet enthousiasme. Nombre d’entre eux accompagnaient l’émergence d’une « société civile mondiale » s’organisant notamment autour des premières manifestations altermondialistes, lors des Rencontres intergalactiques contre le néolibéralisme et pour l’humanité, organisées par les zapatistes mexicains en 1996, ou à l’occasion du sommet de l’OMC à Seattle, en 1999. C’est notamment le cas de l’initiative IndyMedia, qui a progressivement essaimé depuis Seattle vers différentes villes et pays — signalons Nantes, Athènes, toujours actives).

The resistance is global... The web dramatically alters the balance between multinational and activist media. With just a bit of coding and some cheap equipment, we can set up a live automated website that rivals the corporates13.

En France, les hébergeurs indépendants et artisanaux Altern.org (ouvert dès 1993) ou Mygale (1996), et qui donnèrent plus tard naissance à d’autres services (L’autre Net puis Ouvaton, mais aussi Multimania) grâce auxquels émergèrent des approches différentes, plus ou moins commerciales, plus ou moins financées par la publicité naissante en ligne. Une effervescence médiatique faisait naître des « médias citoyens » pariant sur l’essor du « journalisme participatif ».

C’est de cette histoire que viendra nous parler Aris Papathéodorou 👋, fondateur de Samizdat.net et pionnier de l’internet indépendant en France.

En 2009, Benjamin Bayart, fondateur de la Quadrature du Net, pas avare de formules-choc, proposait que si « l’imprimerie a permis au peuple de lire, Internet va lui permettre d’écrire ». Depuis lors, cette hypothèse est largement mise à mal par les centres commerciaux que sont devenues les plateformes qui concentrent nos publications en ligne, captent notre attention et exploitent notre addiction à l’univers médiatique et informationnel dans lequel nous baignons. 14

Et maintenant…

Les dangers qui pèsent sur la presse et les médias, en France comme dans le monde sont nombreux : concentration dans les mains de grands groupes (Vincent Bolloré, Patrick Drahi, Xavier Niel)15, mise en cause de journalistes indépendants (« procès baillons », garde à vue de journalistes, convocations à la DGSI), difficultés économiques de nombreux titres de presse et médias, « journalisme de préfecture », démultiplication des fake news, déferlante annoncée des contenus générés par les LLM16, emprisonnement de notre expression dans les CGU de plateformes dirigées par des multimillionnaires fous…

Chaque jour se font plus impérieux les enjeux de la réappropriation des espaces médiatiques, plus nécessaire la circulation libre d’une information indépendante, plus critique la question du contrôle des données personnelles par les individus. Ce projet se propose d’explorer des modalités d’une production médiatique autonome, autoproduite et autopubliée via ce fascinant outil d’émancipation qu’est (que peut être) le web.

« Governments of the Industrial World, you weary giants of flesh and steel, I come from Cyberspace, the new home of Mind. On behalf of the future, I ask you of the past to leave us alone. You are not welcome among us. You have no sovereignty where we gather. »
– John P. Barlow 17

Si les internets et le web ont inscrit au cœur de leurs fondations techniques, philosophiques et politiques une puissante position d’ouverture et de décentralisation, force est de constater qu’elle demande à être réinvestie : « ce nouveau monde de l’âge numérique porte autant de promesses que de nouvelles formes d’abrutissement et de contrôle sophistiqué. »18

Que ce soit par fidélité aux promesses du web des premiers jours, ou par la compréhension immédiate de l’intérêt de l’auto-publication, de très nombreux⋅ses artistes, designers, auteurices, développeur⋅euses publient aujourd’hui des formes médiatiques ouvertes, alternatives et créatives en ligne. Le mouvement du libre et des communs, la scène de l’IndieWeb, les communautés de Neocities tout comme nombre de blogs et de sites personnels maintiennent vivantes les énergies des zines punks, parfois avec la clandestinité des samizdat russes.

La liberté ne s’usant que si l’on ne s’en sert pas, cette proposition de travail vise à vous permettre de re-gagner un espace de liberté d’expression – thématique, formelle, conceptuelle, narrative, documentaire…

Micromédia !

Media est le pluriel du mot latin medium dérivé de l'adjectif medius signifiant milieu, moyen. Par extension le mot désigne un objet positionné au milieu, dans l'entre-deux, jouant un rôle d'intermédiaire. Micro vient du grec μικρός, mikros (« petit »).

Si Macromédia fut l’éditeur du plugin Flash19, qui offrit à la fois au web certaines de ses plus belles pages de créativité libérée et le désarroi d’un système propriétaire fermé aujourd’hui disparu, Micromédia se propose de réinvestir l’espace de la publication en ligne avec cette même liberté formelle, mais en se basant sur les langages ouverts que sont HTML, CSS et JavaScript.

Objectifs et modalités

Web + print

L’accès au site via un mobile, un écran, et jusqu’à sa version imprimée seront des enjeux centraux de votre production. Les modalités techniques en seront envisagées tout au long du semestre.

La complémentarité des espaces et des formes de diffusion et de consultation est un enjeu majeur du projet. Elle doit être questionnée et investie avec précision.

La prise en compte de la relation écran / imprimé, notamment, peut être pensée de multiples manières : l’impression peut produire un document qui soit comparable à la version écran ou complémentaire. Les logiques du web to print20 permettent à la fois l’impression d’un document par le visiteur lui-même (« impression à la demande ») ou l’appropriation par le⋅a designer d’un outil et d’un contexte permettant de concevoir dans un même geste (à partir des mêmes sources, des mêmes logiques, d’un même système de design) des documents multi-supports.

Contenus

Pouvez-vous être journalistes, éditeurs, reporters, critiques, pirates ?

Tous les contenus sont légitimes s’ils permettent de tisser une expérience perçue par vous avec sa transmission formelle : reportage photo sur la vie de votre quartier, interviews de passants dans la rue, phrases glanées dans le bus, série documentaire vidéo sur les fleurs de votre balcon, dessins quotidiens, notes de lectures personnelles, correspondance amoureuse, promenades pyrénéennes, diatribes anticapitalistes…

L’approche peut être documentaire ou fictionnelle, centrée sur vous, votre environnement ou sur le monde, mais elle gagnera à offrir une expérience sensible, singulière et individuelle.

L’hypothèse de contenus libres (domaine public, licences CC, infokiosque) voire même pirates (Monoskop, UbuWeb, voire même [Zlib](zlibrary-fr point se)) est parfaitement envisageable.

Livrables

Calendrier

En introduction de chaque session seront abordées des enjeux connexes à la question des médias et du design, notamment en ligne : visualisation de données, design d’interface, OSINT, reportage et diffusion live… Quelques invitations sauvages et surprises rythmeront le parcours du semestre.

Date Programme
19/10 Lancement du projet
20/10 Typographie à l’écran
01/11 → Notes d’intention (par e-mail et) en ligne
02/11 RWD, du mobile à l’écran
03/11 RWD, de l’écran au papier
16/11 Suivi & travail individuel/collectif
17/11 Suivi & travail individuel/collectif
30/11 Suivi & travail individuel/collectif
01/12 Suivi & travail individuel/collectif
14/12 Suivi & travail individuel/collectif
15/12 Suivi & travail individuel/collectif
05/01 → Publication en ligne du prototype et des documents connexes

Sources & bibliographie

Alien Melon, «  », URL : https://alienmelon.itch.io/electric-zine-maker

Francis Balle & INA, « La presse depuis 1605, Chronologie de la presse française ». URL : https://larevuedesmedias.ina.fr/chronologie/la-presse-depuis-1605

BNF, « De la gazette à Internet », dossier sur l’histoire de la presse en France. URL : https://essentiels.bnf.fr/fr/societe/medias/b301c6f3-73f9-4882-81c8-5b81d897a876-gazette-internet/album/39a455e8-2d7d-4643-a88b-c41f8cb3fd2e-cinq-siecles-histoire-la-presse

Patrick Boucheron, «  Faire l'histoire: Le samizdat, un objet contre la censure », émission du 19/02/2022. URL : https://www.arte.tv/fr/videos/101944-003-A/faire-l-histoire/

INA, « La crise ! Quelle crise ? Ces sites et journaux qui innovent et réussissent » Ina Global #03, Ina, octobre 2014/janvier 2015. URL : https://issuu.com/inaglobal/docs/inaglobal03_issuu

Raphaël Josset, « “Become The Media!” : de l'hacktivisme au web 2.0 », Sociétés, 2014/2 (n° 124), p. 55-64. URL : https://www.cairn.info/revue-societes-2014-2-page-55.htm

Gilles Feyel, « Presse et publicité en France (XVIIIe et XIXe siècles) », Revue historique, 2003/4 (n° 628), p. 837-868. URL : https://www.cairn.info/revue-historique-2003-4-page-837.htm

Fabien Hein, « Do It Yourself : Autodétermination et culture punk », Le Passager Clandestin, 2012.

Ariel Kyrou, « Révolutions du Net : Ces anonymes qui changent le monde ». Inculte éditions, 2012.

Michael Rock, « Fuck Content », 2009, URL : https://2x4.org/ideas/2009/fuck-content/

Michael Rock, « Designer as Author », 1996, URL : https://2x4.org/ideas/1996/designer-as-author/

Félix Tréguer, « Contre-histoire d’Internet: Du XVe siècle à nos jours », Éditions Agone. URL : https://agone.org/livres/contre-histoire-dinternet. Alternativement, écouter Félix Tréguer dans Au Poste de David Dufresne.

Teal Triggs, « Fanzines: la revolution du DIY », Pyramid, 2010.

Cécile Vaissié, « Archiver les samizdats de la dissidence russe », Écrire l'histoire [Online], 13-14 | 2014. URL : http://journals.openedition.org/elh/487;

Peter Watkins, « Media crisis », L’Échappée. URL : https://www.lechappee.org/collections/pour-en-finir-avec/media-crisis

ZineWiki! URL : https://zinewiki.com/wiki/Main_Page

Zines of the Zone. URL : http://www.zinesofthezone.net/

Interwebs

Les onglets ouverts pendant la rédaction de cette proposition : Samizdata !

Le caractère typographique des titres est le Murmure de Jérémy Landes / Studio Triple. Celui des citations est Libre Franklin de Pablo Impallari, Rodrigo Fuenzalida et Nhung Nguyen.


  1. Wikipédia 

  2. Voir aussi les anekdot, blagues à caractère socio-politique, critique, transmises de bouche à oreille pour contourner la censure.  

  3. chronicle-of-current-events.com 

  4. Suite aux pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. 

  5. Couverture du dernier numéro d’Article 11, Formes Vives. 

  6. Wikipédia

  7. Voir sur Gallica ou le texte sur Wikisource

  8. Le 1er numéro est téléchargeable chez Monoskop et un ensemble colossal de médias associés a été publié par Internet Archive. 

  9. Fred Turner, From Counterculture to Cyberculture […]

  10. Regarder et écouter l’excellent épisode de Trash Theory consacré aux prémices et aux précédents de la culture punk : Before 1976 Revisited: How Punk Became Punk  

  11. Michael Rock, « Designer as Author » et « Fuck content ». 

  12. Auto-référence, désolé. Lire « Bricoles : Bricolage, design, pratiques artistiques et numériques » 

  13. La résistance est mondiale... Le web modifie radicalement l'équilibre entre médias multinationaux et médias militants. Avec quelques notions de code et un équipement bon marché, nous pouvons créer un site web automatisé en direct qui rivalise avec les grandes entreprises. Wikipedia 

  14. Regarder la conférence de B. Bayard Internet libre, ou Minitel 2.0 ? sur Youtube ou (mieux ;) sur PeerTube

  15. Consulter la carte Médias français, qui possède quoi, produite à partir de données ouvertes par le Monde diplomatique. 

  16. Large Language Model, aussi connus sous le nom impropre d’intelligences artificielles. 

  17. Lire (en français) la Déclaration d’indépendance du Cyberespace de John P. Barlow – et la proposition d’Olivier Ertzscheid d’une nouvelle déclaration…

  18. Ariel Kyrou, Révolutions du Net. 

  19. (Re)lire Folklore de la zone mondiale

  20. Les approches alternatives de production d’objets imprimés seront évoquées lors de séances dédiées.