Quelques revelations sur la nature de la zone noire.
La zone noire n'est pas un espace physique, mais cependant c'est un espace. Comment comprendre cela? Son immatérialité est pourtant representée par les éléments de l'espace physique que je qualifie comme réelle. C'est l'architecture vivante d'une ville qui est sa cible. La zone noire peut régner dans l'espace commun en envahissant les corps. Son pouvoir sur le corps ne vient pas comme nous pourrions penser d'une attaque corporelle. C'est le non corporel qui est visé.
Mon séjour dans la zone noire ne se transorme plus en état d'une veille prolongée. Je refuse d'être verrouillée! Cependant je profite de cette pause. Je mets moi-meme corporelle en veille dans ce lieu/non-lieu.
Par mon corps je ressens une nécessité biologique, physique et psychique du repos. Mon moi-même non corporelle est active. Les rêves sont là.
Moi-meme corporelle etant nourriée par les evenements, laisse generer les visualisations par moi-meme non-corporelle. Dans ces visualisations je vois des espaces, paysages. Peut-etre un jour je les habiterai? Pour l'instant ils me habitent. Meme si il leur manque cet element reel, physique, je ne les prive pas de l'attribut possible. Il y a aussi des connections envisagables avec deux sortes d'architecture de ces lieux. Je contemple. La zone noire – je me familiarise avec. Je la comprends mieux. Je peux la quitter sans lui en vouloir et sans la nier.
Je tourne le dos aux abstractions quand je me tourne vers les êtres.
Je tourne le dos aux êtres quand je me tourne vers les abstractions.