Au début de l’automne, les cerfs et les biches se regroupent pour se reproduire : c’est la période du brame. Le brame est le cri du cerf qu’il utilise pour marquer sa présence et tenter de s’approprier les hardes de biches. Lorsque l’intimidation par la voix ne suffit pas, les mâles s’affrontent bois contre bois.
Sources : Musée National d’Histoire Naturelle, www.mnhn.fr,
Florian Bestel, Brame du cerf
Annuelle
Nocturne
Peu fréquent
Forêt, fourrés, prés et mosaïques
de prés et bois
Collinéen, montagnard et subalpin
(jusqu'à 2400 m)
Le chat forestier se distingue du chat domestique par sa longue queue terminée par trois larges anneaux noirs. Très farouche, il vit loin des milieux urbanisés et est difficile à observer.
L'espèce n'est pas directement en danger, elle est toutefois protégée en Europe. Les principales menaces qui pèsent sur elle sont l’exploitation des forêts, l'urbanisation, le trafic routier ainsi que les maladies transmises par les chats domestiques ou errants.
Sources : David Guixé, Toni Llobet, Faune et flore des Pyrénées, 2017
Musée National d’Histoire Naturelle, inpn.mnhn.fr
L'observation à l'affût consiste à se camoufler dans le paysage et attendre patiemment l'arrivée de l'animal.
Le choix de l'emplacement de la cachette est très important et doit prendre en compte la direction des vents pour ne pas être repéré.
Pour se cacher, l'observateur peut utiliser une tente ou une toile de camouflage.
L'affût permet une immersion complète dans la vie sauvage et ne dérange pas les animaux s'il est fait correctement.
Au contraire, observer à l'approche consiste à partir activement à la rencontre des animaux. Cette technique demande une grande discrétion et il est préférable d'avoir une paire de jumelles ou un téléobjectif pour observer les animaux tout en restant à distance.
Source : Régis Moscardini, www.objectif-photographe.fr
15 – 17 cm
Rocailles
De 1800 à > 2400 m
Migration altitudinale
Arthropodes : insectes et araignées
Espèce quasi menacée
et protégée en France
En haute montagne d’avril à octobre et en moyenne montagne et vallée en hiver
Diurne
Peu commun ou rare
Rocailles
Submontagnard, montagnard, subalpin et alpin (de 350 à < 2400 m) selon l’époque de l’année
Le Tichodrome échelette ne se pose jamais au sol ou sur un arbre. Son domaine est celui des parois. Il grimpe parmi les rochers et aux flancs des falaises à la recherche de nourriture. Les grands murs des barrages de haute montagne sont souvent un terrain de jeu privilégié pour cette espèce. Son vol onduleux et assez capricieux et son plumage coloré lui vaut le surnom d’oiseau papillon.
Source : David Guixé, Toni Llobet, Faune et flore des Pyrénées, 2017
Le tichodrome échelette est encore préservé par son habitat escarpé et difficile d'accès. Ses prédateurs naturels sont l'épervier, le faucon, la fouine et l'hermine. Cependant l'augmentation du tourisme et des activités de montagne comme l’escalade, ou le slackline sont une menace sérieuse.
Même si vous n’êtes pas acteurs des secteurs cités précédemment, vous pouvez agir en faveur du tichodrome échelette. Lors de vos rencontres avec ce dernier, gardez vos distances, observez-le à l’aide de jumelles ou d’un téléobjectif et ne le survolez pas avec un drone.
Pour aller plus loin, notez vos observations (lieu, nombre d’individus, comportement, etc.) et reportez-les sur :
www.faune-france.org
Les données récoltées seront utilisées dans le suivi de l’espèce par les spécialistes.