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Observation de la
chouette de Tengmalm

Présence

Annuelle

Période d’activité

Nocturne

Possibilité d’observation

Fréquente

Habitat

Forêt & mosaïques de prés et bois

Étages

Montagnard et subalpin
(de 1300 à 2400 m)

Indices de sa présence

Des pelotes de réjection (de 2 à 3 cm de longueur) au pied d’un arbre recelant une cavité naturelle constituent un bon indice d’occupation de la chouette de Tengmalm.

Dès février, le mâle se met à chanter régulièrement à proximité des sites de reproduction. Chant mélodique : « pou-pou-pou-pou-pou... ! »

Sources : David Guixé, Toni Llobet, Faune et flore des Pyrénées, 2017
Musée National d’Histoire Naturelle, inpn.mnhn.fr

foret
© Julien Canet

Comportement de la
chouette de Tengmalm

Reproduction

En Europe centrale et du Nord, les chouettes de Tengmalm ont adopté une stratégie basée sur une reproduction optimale lors des années d’abondance des micromammifères et à l’inverse une très faible reproduction lorsque les microrongeurs sont plus rares.
Le cycle de reproduction commence tôt dans l’hiver, avec la recherche des sites de nidification par le mâle. Dès février, il se met à chanter régulièrement à proximité des sites de reproduction pour attirer une femelle. Il chante essentiellement la nuit mais il peut chanter pendant la journée s’il n’a pas trouvé de femelle à la fin de la saison de reproduction.

Ponte

Entre mars et juin, la femelle pond deux à dix œufs qu’elle couve environ quatre semaines. Après l’éclosion du dernier œuf, elle couve encore ses poussins plusieurs jours et les nourrit des proies que lui apporte le mâle.
Les jeunes chouettes prennent leur envol au bout de 4 à 5 semaines.

Source : Musée National d’Histoire Naturelle, inpn.mnhn.fr

montagne

Comment aider la
CHOUETTE DE TENGMALM ?

Menaces

Outre les menaces habituelles communes à tous les rapaces nocturnes : empoisonnement, collision avec des véhicules, pesticides, etc. La chouette de tengmalm est menacée par le déboisement et l’exploitation sylvicole des forêts composées d’hêtres et de sapins qui entraînent la destruction de ses nichoirs.

Que faire ?

Protéger les forêts mixtes et les arbres comportant des cavités est essentiel à la préservation de l’espèce. Des nichoirs artificiels peuvent aussi être installés pour aider à sa nidification. Lors de vos observations, respectez les distances de fuite et prêtez attention aux signes d’inconfort de l’oiseau face à la présence humaine.

Participez !

Pour aller plus loin, notez vos observations (lieu, nombre d’individus, étiquettes, comportement, etc.) et reportez-les sur :

Les données récoltées seront utilisées dans le suivi de l’espèce par les spécialistes.

En savoir plus.