THIS

IS

FINE

Pollution

de

l'air

en

Inde

La pollution atmosphérique a atteint, lundi 18 novembre, un nouveau pic inquiétant dans la capitale indienne, New Delhi, noyée dans un brouillard aussi opaque que toxique, qui a contraint les autorités à fermer la plupart des écoles.

Les concentrations de l’air en microparticules PM2,5 y ont atteint dans la matinée des niveaux jusqu’à soixante fois supérieurs aux seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon les mesures effectuées par la société IQAir. La mégalopole de 30 millions d’habitants est confrontée chaque hiver à des pics de pollution causés par les fumées toxiques des usines et du trafic routier, auxquelles s’ajoutent à cette période de l’année celles des brûlis agricoles saisonniers.

"On n'arrive plus à voir distinctement devant soi"

"Ça m'énerve que ma santé soit détériorée à cause de cette pollution. Il est nécessaire que tout le monde se mobilise puisque l'air est devenu irrespirable. C’est tellement poussiéreux et brumeux qu'on n'arrive plus à voir distinctement devant soi", témoigne l'étudiante Yagini Aggarwal. Les enfants manifestent également contre l'utilisation des pétards lors de la fête des Lumières. Le pic de pollution sera atteint ce jour-là.

Compost

party

The page you are looking at is served by a Xiaomi Poco F1, logged in to a wifi network that was already there, getting more than enough energy because it found a nice and sunny spot.

What is this?

The page you are looking at is served by a Xiaomi Poco F1, logged in to a wifi network that was already there, getting more than enough energy because it found a nice and sunny spot.

The brand and model of the phone are not important, it's just to say: It's a regular and once very common phone, mid- to high range when it came out in 2018. It was widely hailed for its price and performance, and sold more than half a million times in the first few of months after its release. Most likely many of these phones are discarded by now — millions of CPU cores and petabytes of RAM.

compost.party is the result of a decision to not discard it though, to run a full Linux distribution on it instead. And so while the atoms stay the same, if you look attentively you can see this as a site of ongoing reconstruction.

postmarketOS brings organisms doing the busy work prodding at the individual parts, probing them, documenting them, writing drivers, telling others about it, munching away. Producing a soil that is rich enough for phone-like tasks: sending messages, making appointments, and getting your life together.

compost.party takes some bits of that and feeds them to the critters and bacteria around it, its inhabitants and users. Not the dialer user interfaces and calendar apps, but a server to show static websites (including the one you're reading right now),

crontabs to starts tasks at regular intervals, code to recycle old posts from the fediverse… a truly universal machine metabolizing and reconfiguring bytes, to be reshaped just as we please.

Call for participation

If you have an idea for something that you'd like to run on compost.party, please write us at yeah@compost.party. No matter your previous experience, we'd love to hear from you and gladly help you set things up.

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Ikea

"Le seigneur

des forêts"

L’empire du géant du meuble en kit ne connaît aucune frontière. Partout, Ikea s’étend, absorbe les forêts et ne laisse que des paysages en ruine. Car il faut nourrir la bête : pour produire la bibliothèque Billy – il s’en vend une toutes les cinq secondes dans le monde – et ses centaines de meubles aux noms suédois, la firme consomme 20 millions de mètres cubes de bois chaque année. Soit 1 % des forêts abattues. Un arbre coupé toutes les deux secondes. Officiellement, cependant, la marque au logo jaune et bleu se targue d’œuvrer pour la planète et le développement durable. Elle affirme n’utiliser que du bois certifié ou recyclé, et soumettre ses fournisseurs à un cahier des charges extrêmement précis. Mais voilà : pour produire toujours plus, à des prix toujours plus bas, il faut bien « faire des économies quelque part », lance Johan Stenebo, ancien assistant d’Ingvar Kamprad, le fondateur d’Ikea en 1943, dont il est devenu un pourfendeur.

Un certain idéal social-démocrate

Les journalistes Xavier Deleu et Marianne Kerfriden se rendent en Pologne, d’où vient 20 % du bois utilisé par le géant suédois du meuble en kit. Ils vont en Roumanie et dans les pays baltes, où Ikea a acheté des dizaines de milliers d’hectares de forêt (50 000 hectares rien qu’en Roumanie). Ils visitent le Brésil, la Nouvelle-Zélande. Et partout, ils font le même constat : anciennes ou pas, peu importe, les forêts sont rasées, au mépris de l’environnement et de la protection de la biodiversité, les massifs forestiers transformés en paysages lunaires. « Un prédateur discret devenu un champion du greenwashing », résume le documentaire. Des militants écologistes témoignent des intimidations et même parfois des menaces de mort qu’ils ont subies. De temps en temps, des scandales éclatent : des fournisseurs d’Ikea sont mis en cause. Mais toujours, le groupe esquive les critiques et parvient même à conserver son certificat FSC (Forest Stewardship Council), censé garantir une gestion durable de la forêt et une traçabilité du bois. Les auteurs du documentaire se penchent aussi sur l’histoire des liens noués entre la Suède et la petite entreprise fondée en 1943 à Älmhult, dans le comté du Smaland, devenue en quelques décennies un géant mondial de l’ameublement. Ikea incarne un certain idéal social-démocrate. Le droit de tous, y compris des plus modestes, à se loger et se meubler.

L’empire du géant du meuble en kit ne connaît aucune frontière. Partout, Ikea s’étend, absorbe les forêts et ne laisse que des paysages en ruine. Car il faut nourrir la bête : pour produire la bibliothèque Billy – il s’en vend une toutes les cinq secondes dans le monde – et ses centaines de meubles aux noms suédois, la firme consomme 20 millions de mètres cubes de bois chaque année. Soit 1 % des forêts abattues. Un arbre coupé toutes les deux secondes.

Coupes à ras

Le pays scandinave, recouvert à 70 % par des forêts, s’assure que le groupe continue de trouver du bois, en défendant de manière acharnée un modèle de sylviculture intensive, basé sur les coupes à ras et la monoculture, de plus en plus critiqué, en Suède et à l’extérieur. A Bruxelles, le royaume, qui avait pourtant accueilli à Stockholm la première conférence des Nations unies sur l’environnement en 1972 – la plus grande manifestation jamais organisée en Suède depuis les Jeux olympiques de 1912 –, fait désormais obstacle à toutes les initiatives visant à réduire l’exploitation des forêts, en ne ménageant pas ses efforts pour se trouver des alliés.

Retrouver

un

caractère

organique et

naturel

Medulla a développé une technique de sérigraphie qui implique la construction de couleurs exclusivement avec des éléments naturels en reconstituant les règles archaïques et traditionnelles écrites par Cennino Cennini dans « The BookArt » (fin XIV). La couleur utilisée est « organique », c'est-à-dire « vivante », une recherche est nécessaire pour la stabilité du pigment à chaque fois qu'on rencontre une nouvelle matière. Toutes les couleurs changent selon les saisons, nous ne pouvons donc pas fournir exactement la même couleur au cours de l'année. Et toujours en raison de leur caractère organique et naturel, la gamme de couleurs est limitée et le niveau d'opacité obtenu est inférieur aux couleurs industrielles et synthétiques. L'effet original qui en résulte est celui qui communique immédiatement la caractéristique naturelle de la couleur et le travail artisanal de l'impression.

Le

recyclage est

une ordure

« Je jette ce que je ne suis pas »

Vivons heureux avant la fin du monde Comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel (Que sont-ils devenus ?, Y'a deux écoles) explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible.

Après avoir fini les nouilles sautées du traiteur asiatique, est-ce qu'on doit jeter la barquette en plastique dans le bac jaune ?   Ou dans la poubelle normale, verte ? Et où ira-t-elle ensuite, cette petite barquette, quand les éboueurs l'emporteront dans leur camion ? Que deviendra-t-elle ? Ce genre de grandes questions métaphysiques, on y pense tous les jours en soulevant le couvercle de la poubelle, mais la plupart du temps on ne creuse pas trop pour avoir les réponses. On se doute que ça ne doit pas être folichon, et que les barquettes, il y en a pas mal qui flottent en microparticules quelque part dans les mers bleues du sud. Alors, mieux vaut se raconter de belles histoires sur le tri, le recyclage, les pulls en laine polaire que l’on sait fabriquer grâce au plastique des bouteilles d’eau, et donc peut-être avec les barquettes du traiteur aussi, si ça se trouve. Pour soulager sa mauvaise conscience d’occidental privilégié, on est prêt à tout. Même à remplir des petits sacs en kraft de riz ou de corn-flakes en vrac. C’est pas grave d’en foutre par terre et que tout se renverse au fond du panier, ce qui compte c’est de se sentir un peu moins coupable. Et de pouvoir continuer comme d’habitude son métro-boulot-dodo de la consommation heureuse. Heureusement, il y a des gens qui se penchent sur nos ordures sans se pincer le nez et qui y réfléchissent. Des urbanistes, des sociologues, des activistes qui nous aident à faire le tri sélectif dans nos idées reçues et nos comportements. Pour enfin regarder en face nos déchets,  et vivre avec plutôt que d’essayer tout le temps de les enfouir au fond de la poubelle.

Avec : - Jérémie Cavé, urbaniste, chercheur en écologie territoriale, enseignant à sciences po Toulouse, membre de l'atelier d'écologie politique de Toulouse (Atécopol) La ruée vers l’ordure, Conflits dans les mines urbaines de déchets, PUR 2015 - Baptiste Monsaigeon, sociologue et maître de conférences à l'université de Reims Champagne Ardenne Homo detritus, Critique de la société du déchet, Seuil 2017 - Flore Berlingen, militante de l'écologie et des communs, ex- directrice de l'association Zero Waste France Recyclage, le grand enfumage - Comment l'économie circulaire est devenue l'alibi du jetable, Editions Rue de l'Echiquier,  2020 - Ariane, adepte du zero déchet - Marcel Bouché , directeur de recherche à l’INRA, et géodrilologue (spécialiste des vers de terre ) Des vers de terre et des hommes, Découvrir nos écosystèmes fonctionnant à l'énergie solaire, Actes sud, 2014 - Les membres de l’association de quartier "Compost coty "

Voitures empilées,

rues submergées

Les images impressionnantes après des intempéries "jamais vues"

Les violentes précipitations qui ont touché la moitié sud de la France jeudi ont causé d'importants dégâts. Plusieurs rivières ont rapidement débordé en Ardèche, en Lozère ou encore dans la Loire. Découvrez les images les plus impressionnantes.

Épisode cévenol "le plus violent depuis 40 ans" pour le Premier ministre, "du jamais vu" pour la ministre de la Transition écologique. La violence des crues qui ont touché jeudi plusieurs départements du sud-est de la France a marqué les esprits. Ce vendredi matin, alors que la situation semble se calmer, les habitants des villes concernées constatent les dégâts. En Ardèche par exemple, les pluies ont atteint jusqu'à 700 millimètres, un niveau exceptionnel. Dans les zones touchées, les secours ont dû procéder à quelque 2.300 interventions. Plusieurs milliers de personnes ont été évacuées, dont 25 hélitreuillées.

À Rive-de-Gier dans la Loire, les images sont encore plus impressionnantes. Plusieurs dizaines de voitures ont été emportées par le puissant débit de l'eau. Les dégats sont nombreux dans les habitations. Le niveau de l'eau est monté jusqu'à 1m10. A Chavanay, le pont de la Tour s'est écroulé, et un morceau de falaise est tombé dans la rivière.

En Ardèche, plus d'un mètre d'eau dans les rues d'Annonay Annonay, en Ardèche, a été l'une des villes les plus durement touchées. Vers 8h jeudi matin, le niveau des deux rivières qui traversent la ville est monté brutalement. L'eau a déferlé dans les rues de la ville, montant parfois jusqu'à plus d'un mètre. Des véhicules stationnés en centre-ville ont été emportés par les eaux.

Épisode cévenol "le plus violent depuis 40 ans" pour le Premier ministre, "du jamais vu" pour la ministre de la Transition écologique.