Ce que j’appris, je le dois à la collaboration de mon berger,
et aussi, puisqu’il faut tout dire, à la collaboration de l’insecte rampant,
à celle du papillon et de l’oiseau chanteur.
Si je n’avais passé de longues heures, couché sur l’herbe, à regarder ou à entendre ces petits êtres, mes frères,
peut-être aurais-je moins compris combien est vivante aussi
la grande terre qui porte sur son sein tous ces infiniment petits
et les entraîne avec nous dans l’insondable espace.