Sarah Garcin est une designer, artiste, enseignante et chercheuse française, née dans les années 1980, qui s'est fait connaître par son engagement dans des projets collaboratifs et son intérêt pour les outils numériques libres et open-source. Elle est co-fondatrice du collectif l’Atelier des chercheurs datant de 2013, qui développe des méthodes et des outils pour la documentation collaborative d’activités pratiques, notamment dans des contextes éducatifs ou de recherche Son travail vise à transformer les manières d’apprendre et de travailler en particulier avec les jeunes. Elle fait partie du collectif g-u-i, un groupe de création interdisciplinaire réunissant des artistes et des designers Elle s’intéresse particulièrement aux pratiques collaboratives d’écriture, à la pédagogie, au logiciel libre, à la cueillette sauvage, au multi-stream, au direct et à la superposition, des concepts qui reflètent une approche artistique et intellectuelle en constante évolution. En tant qu’enseignante, elle travaille à l’École supérieure des arts de la ville de Saint-Étienne (Esadse), où elle participe à des projets de recherche comme le programme Erasmus+ Digital Tools for Creative Collaboration, qui vise à développer des outils numériques pour la collaboration en temps réel dans un même lieu. Elle a présenté ses idées et ses outils dans des conférences, comme à la Cité du design, où elle a abordé les enjeux de la collaboration à distance et les moyens de renforcer la coopération dans des espaces physiques. Elle est également impliquée dans des activités de radio, notamment avec le projet radio psg matin et participe au >club saucisse, un collectif informel.
L’Atelier des chercheurs est un collectif de designers engagés dont Sarah Garcin, depuis 2013 dans la création d’outils libres et modulaires pour transformer les manières d'apprendre et de travailler. Ces outils sont essentiellement fabriqués en collaboration avec les acteurs de terrains aussi variés que des écoles, des fablabs, des tiers lieux ou des théâtres. Leurs outils sont donc co-construits et modulés en fonction des contextes et des pratiques afin d'habiter de manière durable les lieux pour lesquels ils ont été créés. Les prototypes produits évoluent de manière itérative et donnent lieu à des versions successives qui se précisent au fur et à mesure des temps d’observation, des tests et des retours collectés. Ils sont nourris par la variété des expériences des partenaires et des situations, et peuvent être de plusieurs natures — logiciels, installations, objets à manipuler, etc. Diffusés sous license libre et documentés en ligne, ces outils sont ensuite facilement réutilisables et appropriables par d’autres personnes pour d’autres usages.
G.u.i est un collectif créé à Paris en 2007 par Nicolas Couturier et Bachir Soussi-Chiadmi qui rassemble aujourd’hui Nicolas Couturier, Sarah Garcin, Julien Gargot, Angeline Ostinelli, Benoît Verjat et Tanguy Wermelinger. G.u.i.collabore avec des institutions culturelles et publiques, des groupes de travail, des artistes et mène des projets de recherche et d’initiative mettant en œuvre le design graphique, interactif, éditorial, in situ, méthodologique, et la performance.
PrePostPrint souhaite rassembler les personnes travaillant avec des techniques d'édition expérimentales et contribuer à rendre leurs projets et outils plus accessibles. PrePostPrint est un label et un site web qui vise à promouvoir les objets et ressources graphiques présentant les caractéristiques suivantes : Expérimentation : L'objet graphique est conçu selon une approche expérimentale ou originale, à l'aide d'outils alternatifs, détournés ou de fabrication artisanale, dans un contexte particulier contraint par des contraintes économiques, d'urgence ou de collaboration. Logiciel libre : Les outils utilisés pour la création de l'objet, et si possible son contenu, sont publiés sous une licence libre (logiciel). Documentation : L'objet est documenté selon les critères de PrePostPrint, puis publié sur le site web prepostprint.org.
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