LE REFUGE AU BEC ORANGE
Bienvenue dans l'histoire interactive "Le refuge au bec orange" !
Dans cette aventure, vous serez amené.e à faire des choix qui auront des conséquences pour votre personnage et son environnement.
Pour une meilleure expérience, il est conseillé d'activer le son et d'enlever provisoirement le bloqueur de pop-up.
Commencer
Un coup sec porté sur la vitre vous fait enfin ouvrir les paupières.
En regardant tant bien que mal ce qui vous entoure, vous convenez que cette chambre ne vous est pas famillère.
Votre mémoire s'éclaircit à mesure que vous sortez de ce lit en bois.
Vous avez profité de l'un de vos rares weekends pour louer un chalet sur une fameuse appli.
C'est votre meilleur.e ami.e qui vous a entraîné au mileu de nul part dans l'optique de prendre du temps pour vous et seulement vous.
Il vous semble que cette nuit de sommeil à duré au moins un tour de planète et tout votre corps fourmille.
Vous vous retrouvez tout engourdi.e et décidez de vous passer un coup d'eau sur le visage.
DIRECTION LA SALLE DE BAIN
La lumière blanche de la led agit sur vous comme un coup de marteau contre vos globes occulaires.
La petite pièce a bien vécu comme peuvent en témoigner le papier peint décoloré, les carreaux jaunis ou encore le miroir brisé.
Le bruit du robinet qui coule vous semble fort.
Vous n'hésitez pas à jeter l'eau gelée sur votre peau. Passé le choc de température, votre souffle s'apaise.
Lorsque que vous relancez votre regard sur le miroir, vous vous surprenez à croiser le regard d'un.e inconnu.e aux cheveux roux.
VOUS VOUS APPROCHEZ DE LA GLACE
À travers la rouille et les fissures, vous observez votre reflet.
Vos yeux sont ternes et votre peau humide vous semble élastique.
Vous suivez la courbe de votre barbe naissante le long de vos tempes pour poursuivre vers votre tignasse rousse qui se dépose sur vos épaules.
Vous n'en revenez pas d'avoir gardé votre pull verdâtre.
Il remonte à votre adolescence et vous estimez que vous le portiez quotidiennement à cette époque.
Désormais vous pouvez voir les traces que le temps à laissé sur vous.
Vous retournez dans la chambre dans laquelle un rayon lumineux se dégage et aggrippe votre attention.
CET EFFET PROVIENT DU SOLEIL
C'EST À CAUSE DE LA PLUIE
Le jour blanc se diffuse à travers les rideaux à carreaux et s'étend sur le sol en stratifié.
Vous agrippez le lourd tissu afin de l'écarter.
La lueur est si forte qu'elle vous aveugle un instant.
Décidément, vous êtes plus que sensible aux changement brusques de luminosité !
Ce n'est pas tant le soleil mais la neige qui vous aveugle en cet instant.
VOUS APPROCHER DE LA FENÊTRE
Le jour blanc se diffuse à travers les rideaux à carreaux et s'étend sur le sol en stratifié.
Vous aggripez le lourd tissu afin de l'écarter.
La lueur est si forte qu'elle vous aveugle un instant.
Décidément, vous êtes plus que sensible aux changement brusques de luminosité !
Ce n'est pas tant le reflet de la pluie mais la neige qui vous aveugle en cet instant.
VOUS APPROCHER DE LA FENÊTRE
Vous ouvrez le cadre de bois et de verre et en profitez pour allumer un bâton d'encens.
Le paysage que vous scrutez désormais se présente comme ayant perdu ses couleurs dans un monochrome de blanc.
Un frisson vous traverse.
"Pour se sentir isolé c'est gagné avec toute cette neige !".
Vous n'avez aucune idée de l'heure qu'il pourrait être.
Vous ne savez pas non plus si vous avez envie de vous préparer un chocolat chaud ou si c'est l'occasion rêvée pour enfin profiter du grand air.
DIRECTION LA CUISINE
DIRECTION LA TERRASSE
Vos pas vous mènent vers la cuisine ouverte.
Il y fait un peu sombre malgré la fenêtre juxtaposée à l'évier rempli de vaisselle.
Le chocolat en poudre en main, vous remarquez la machine à café sur le plan de travail en bois.
La casserole crasseuse du châlet vous rebute un peu en comparaison avec le filtre neuf de la machine.
FINALEMENT VOUS OPTEZ POUR UN CAFÉ
VOUS RESTEZ SUR VOTRE DÉCISION
Vos pas vous mènent vers l'entrée du châlet.
Le seul point de lumière provenant de la porte elle-même, vous parvenez à vous repérer dans le petit couloir.
Vous décrochez votre veste puis mettez vos chaussures.
Un attrape-rêve datant d'une autre époque semble vous dévisager.
Les clefs sont dans la serrure. Vous ouvrez la lourde porte en bois.
ALLER DEHORS
Est-ce réellement une bonne idée ?
Ce weekend était l'occasion rêvée pour vous détacher de vos addictions.
Vous n'avez peut-être pas besoin de stimulant pour assurer la journée, à moins que ?
La machine se met en route après que vous ayez rempli le réservoir.
Le liquide sombre coule lentement dans votre tasse.
La chaleur qui se glisse en vous est agréable bien que vous tremblez un peu.
Vous ne savez pas rester tranquille, de telle façon que vous vous décidez à allumer la radio.
CHOISIR UNE STATION
Vous vous asseyez sur le plan de travail pour savourer la musique.
La tasse vous brûle les mains et vous appréciez cette sensation.
Ça y est ! Vous considérez enfin ce moment de détente.
Qu'il est délicieux de se laisser porter à travers les minutes qui passent !
Cela fait bien des mois que vous n'arrêtez pas.
Vos choix de vie vous rongent petit à petit.
Vous vous sentez faillir rien qu'à la pensée de toutes les choses que vous avez mises en pause pour prendre ce moment pour vous.
Téléphone en mode avion, personne ne peut vous déranger ni vous sauver de votre solitude récemment acquise.
Vous pourrez poursuivre à la fin de l'audio (environ une minute vingt)
CETTE BOISSON CHAUDE VOUS A VIVIFIÉ
Votre carcasse est désormais réchauffée.
Vous ajoutez la tasse sur la pile de vaisselle.
Il est temps de profiter de de votre exil temporaire.
Vous vous sentez d'attaque pour une balade dans la nature !
DIRECTION CHAMBRE
La casserole est assez vieille mais vous sautez le pas.
Vous sortez la bouteille de lait du frigo et allumez le gaz.
L'attente est longue, mais vous savez que si vous détournez les yeux ne serait-ce qu'une seconde du feu, le liquide va s'assurer de déborder de manière immédiate.
La préparation terminée, vous portez la tasse à vos lèvres sèches
La chaleur qui se glisse en vous est agréable bien que vous tremblez un peu.
Vous ne savez pas rester tranquille, de telle façon que vous vous décidez à allumer la radio.
CHOISIR UNE STATION
Vous vous asseyez sur le plan de travail pour savourer la musique.
La tasse vous brûle les mains et vous appréciez cette sensation.
Ça y est ! Vous considérez enfin ce moment de détente.
Qu'il est délicieux de se laisser porter à travers les minutes qui passent !
Cela fait bien des mois que vous n'arrêtez pas.
Vos choix de vie vous rongent petit à petit.
Vous vous sentez faillir rien qu'à la pensée de toutes les choses que vous avez mises en pause pour prendre ce moment pour vous.
Téléphone en mode avion, personne ne peut vous déranger ni vous sauver de votre solitude récemment acquise.
Vous pourrez poursuivre à la fin de l'audio (environ une minute vingt)
CETTE BOISSON CHAUDE VOUS A VIVIFIÉ
Le vent vous revigore de façon instantané.
Heureusement que vous avez zippé votre grande veste à carreaux.
Vous dégagez les flocons d'un geste brusque.
Vous prenez désormais place sur l'une des marches de la terrasse.
L'air frais vous fait du bien.
Le froid vous mord les doigts et vous appréciez cette sensation.
Vous finnissez par mettre vos mains dans vos poches et y trouvez quelques objets.
VOUS EN SORTEZ UN PAQUET DE CLOPES
VOUS Y TROUVEZ VOTRE OISEAU PORTE-BONHEUR
Vous n'êtes pas sûr.e que cela vous fasse tant du bien que ça.
Ce weekend était l'occasion rêvée pour vous détacher de vos addictions.
Vous n'avez peut-être pas besoin de stimulant pour assurer la journée, à moins que ?
Vous portez le bâton de nicotine à vos lèvres avant de l'enflammer.
Une vague calme vient s'emparer de votre coeur tandis que cette lourde fumée appuie sur votre poitrine.
La bise qui se glisse en vous est agréable bien que vous tremblez un peu.
Vous ne savez pas rester tranquille, de telle façon que vous vous décidez à allumer la radio.
CHOISIR UNE STATION
Vous fermez les yeux un instant
La fumée vous brouille la vue et vous encrasse les poumons.
Le froid, quand à lui, vous brûle les mains et vous appréciez cette sensation.
Ça y est ! Vous considérez enfin ce moment de détente.
Qu'il est délicieux de se laisser porter à travers les minutes qui passent !
Cela fait bien des mois que vous n'arrêtez pas.
Vos choix de vie vous rongent petit à petit.
Vous vous sentez faillir rien qu'à la pensée de toutes les choses que vous avez mises en pause pour prendre ce moment pour vous.
Téléphone en mode avion, personne ne peut vous déranger ni vous sauver de votre solitude récemment acquise.
Vous pourrez poursuivre à la fin de l'audio (environ une minute vingt)
CE MOMENT VOUS A VIVIFIÉ
Votre carcasse désormais habituée au froid, vous rentrez dans le chalet, la radio à la main.
Il est temps de profiter de cette solitude, vous vous sentez d'attaque pour une ballade dans la nature !
DIRECTION CHAMBRE
Vous efflurez les courbes de la statuette en bois.
Le fait de vous occuper les mains vous retient d'allumer la totalité du paquet de cigarette dans la journée.
Cet objet vous suit depuis toujours, si bien que vous n'avez jamais sû d'où il provennait.
Cet oiseau a toujours su vous apaiser et vous ramener à la réalité lorsque vous en ressentiez le besoin.
Une vague calme vient s'emparer de votre coeur tandis que l'hiver appuie sur votre poitrine.
La bise qui se glisse en vous est agréable bien que vous tremblez un peu.
Vous ne savez pas rester tranquille, de telle façon que vous vous décidez à allumer la radio.
CHOISIR UNE STATION
Vous fermez les yeux un instant.
Le froid vous brûle les mains et vous appréciez cette sensation.
Ça y est ! Vous considérez enfin ce moment de détente.
Qu'il est délicieux de se laisser porter à travers les minutes qui passent !
Cela fait bien des mois que vous n'arrêtez pas.
Vos choix de vie vous rongent petit à petit.
Vous vous sentez faillir rien qu'à la pensée de toutes les choses que vous avez mises en pause pour prendre ce moment pour vous.
Téléphone en mode avion, personne ne peut vous déranger ni vous sauver de votre solitude récemment acquise.
Vous pourrez poursuivre à la fin de l'audio (environ une minute vingt)
CE MOMENT VOUS A VIVIFIÉ
L'encens brûle toujours sur le rebord de la fenêtre.
Vous fermez cette dernière avant de préparer votre sac.
On ne part pas en excursion les mains vides. Vous rassemblez votre carnet de notes, un briquet, un couteau, un déodorant, un imperméable, une trousse de secours, une légère collation ainsi qu'une pochette en plastique pour préserver vos futurs trésors.
Vous avez l'impression de partir préparé.e à toutes éventualités.
Ceci fait, il vous reste une dernière chose à accomplir avant votre départ.
ARROSER LES QUELQUES PLANTES INTÉRIEURES
FERMER LA PORTE À CLEF
Une carafe en main, vous vous appliquez à hydrater ces belles plantes.
Bien qu'elles ne soient pas vraiment en forme dans leur cache-pot, les végétaux forment une présence réconfortante dans ce milieu de rien.
De plus, vous ne voyez aucun interêt à fermer votre porte à clef alors que vous n'avez encore croisé personne !
Vous voyez mal un.e voyageur.se égaré.e s'introduire dans la location.
SORTIR
Les habitudes ont la vie dure.
Malgré le calme environnant et l'absence de vie humaine, vous ne pouvez vous empêcher d'avoir peur.
Vous donnez un double tour de clef sec.
Les plantes attendront aussi assoiffées soient-elles.
SORTIR
La neige croustille sous vos chaussures en toile.
En y repensant, ce n'était pas forcément la meilleure idée puisqu'elles commencent déjà à se saturer de glace fondue.
Les mitaines vous protègent peu des dents du froid mais vous sentez l'enthousiasme gonfler vos poumons.
Vos pensées deviennent légères.
L'espace d'un instant vous retrouvez ce rythme jovial que vous n'avez plus.
C'est un renouveau qui semble pointer le bout de son nez.
Vos pas vous guident vers une bifurcation. L'absence de panneau vous déstabilise un peu.
GRAVIR LE SOMMET
VOUS ENFONCER DANS LES BOIS
La pente douce que vous avez emprunté se fait plus raide.
La marche reste agréable et vous évitez les plus gros cailloux qui s'étalent sur le sol.
Le paysage désertique vous apaise.
Le vent vient chatouiller vos oreilles et votre regard se fixe sur les reflets iridescents de la glace.
Pour un peu vous pourriez vous considérer comme le seul être humain présent dans cette sacrée montagne.
La neige étouffe tout les bruits des environs.
Si bien que ceux qui vous parviennent semblent amplifiés.
Vous vous imaginez comme sur une planète inconnue.
Explorateur.ice de nouvelles contrées, vous voici en difficulté respiratoire.
VOUS ASSOIR
Vous jettez votre dévolu sur une sorte de rocher aplati donnant sur le vide.
L'ascension se révéle plus complexe que vous ne l'aviez prévu.
Un rictus traverse vos joues rouges de froid.
Vous passez quelques temps à vous concentrer sur votre souffle.
INSPIRE
EXPIRE
La vie citadine vous a fait perdre quelques facultés mais vous n'en démordez pas.
Vous irez jusqu'au premier sommet de la géante de pierre.
REPRENDRE LA ROUTE
RESTER UN PEU
La pierre vous glace les os et vous décidez de reprendre votre ascension.
Les premiers pas sont déconcertants mais une vague de bien-être se ballade le long de vos bras et jambes.
Les bouleaux et autres buissons se raréfient à mesure que vos jambes gesticulent.
LE CHEMIN SE DÉGAGE UN PEU
Les arbres commencent à se dérober au paysage et les rochers s'emparent de leur territoire.
Vous aviez oublié à quel point vous aimez le paysage montagneux.
Vous êtes impatient.e d'atteindre le sommet.
Quelque chose d'orange attire votre attention.
VOUS RAPPROCHER
Un merle est coincé dans un buisson d'aubépine.
Vous êtes frappé.e par le contraste que vous offre la couleur incendie du buisson et du merle en comparaison avec le blanc qui innonde le paysage.
Les épines de l'arbuste semblent s'enfoncer dans la chair du petit animal.
Son plumage sombre vous empêche d'en être sûr.e à cette distance.
AIDER
IGNORER
Vous progressez avec lenteur vers le buisson sur le sol afin d'effrayer un minimum le petit animal.
Vous vous empressez de fouiller le fond de votre sac à l'aide de vos mains moites.
Vous en sortez votre couteau qui, dans la hâte, vous entaille la paume.
Arrivé.e devant le volatile, vous restez vigilant.e à ne pas endommager ses ailes.
Après quelques minutes vous sentez la dernière épine se déloger.
Le voici libre !
Il vous observe un instant, avant de pousser un petit cri et de se jeter dans les airs.
Une plume sombre s'allonge sur le sol et avec elle, quelques goutte écarlates.
Vous suivez le merle du regard.
Son bec orange vous nargue dans la monocromie de l'hiver.
RAMASSER LA PLUME ET PASSER VOTRE CHEMIN
Oups
Il semblerai que le chemin ne puisse pas se poursuivre pour l'instant :'(
Merci d'avoir suivi cette aventure jusqu'ici
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