Cher•ères ésadien•ennes
Viens traverser ces visualisations graphiques qui vont t’en apprendre plus sur toi à partir de ton temps d’écran : viens comparer ton utilisation hebdomadaire de ton téléphone, découvres dans quelle catégorie tu te situes !
La moyenne, en minutes, de ces durées est :
Moyenne hebdomadaire
Ce graphique représente le temps d’écran de 10 élèves de l’école sur la semaine de 23 au 29 septembre 2024.
Woaw c’est fou : la moyenne du temps d’écran de nos ésadien•nes est la même avec celle d’un adulte en général ( selon un sondage sur 10jourssansecrans.org )
Le record de temps d’écran le plus élevé est de 10h18 par E le samedi. A l’inverse, le record du temps d’écran le plus bas est celui de 58 min par D le jeudi.
En semaine, la majorité des ésadien•nes ne dépassent pas la moyenne de temps d’écran : c’est bien : on peut dire que vous travaillez en cours
On voit bien que le week-end est séparé en deux : le samedi les ésadien•nes ont l’air de sortir, de s’amuser (ou peut-être qu’ils travaillent dur leur devoirs …) car leur temps d’écran est en dessous la moyenne (sauf deux personnes) et le dimanche c’est l’inverse : est ce que vous vous réfugiez sur votre téléphone pour ne pas affronter le fait que c’est bientôt lundi ? ( les dimanches soirs : on se sait … ).
Le record de temps d’écran le plus élevé est de 10h18 par E le samedi. A l’inverse, le record du temps d’écran le plus bas est celui de 58 min par D le jeudi.
Culpabilises !
Rentres ton temps d’écran et découvres quel ordure tu es (oui la vie est dure).
Respires ...
Rentres ton temps d’écran et vois quel goat est-tu (t'es le meilleur : changes pas). Découvre quel utilisateur modèle du numérique tu es ! (Parce qu’il faut pas déconner c’est pas un article du Figaro non plus)
Un petit effort physique ?
On reste assis presque toute la journée : viens découvrir ce que ton temps d’écran dit sur toi si demain on partait faire une petite randonnée dans les Pyrénées.
- Crête de l'abstinence
- Neige de la consommation modérée
- Fôret du binge watching
- Lac des réseaux
- Clairière des petits sites indés
- Grotte du modo Twitch
Et sur un semestre : ça donne quoi ?
Oh non ! L’ésadien.ne moyen.ne passe 5h05 en moyenne sur son téléphone par jour ! c’est environ 1 854 heures par an et 92 700 heures en une vie ! Quel chiffre énorme !
Il existe une vraie peur et une dramatisation sur le nombre d’heures passées sur son téléphone. Une pelletée de livres sortent tous les ans sur le sujet, et sont tous plus alarmistes les uns que les autres. Il existe de vrais problèmes liés à la question de la place du numérique dans nos vies : quand on parle d’enfants et des conséquences sur le développement du cerveau face aux écrans, ou encore des soucis d’addiction qu’il faut prendre au sérieux. Mais pour la majorité d’entre nous, une remise en contexte des données permet très souvent de dédramatiser.
Lien vers l’étude de santé publique France
Conclusion
Les graphiques proposés plus haut nous rappellent à quel point il est facile de se comparer aux autres, de paniquer et d’essayer à tout prix à une consommation “idéale”. On aimerait avoir un temps d’écran moyen, trouver le juste équilibre entre le stéréotype du sombre inculte qui ne sait pas se servir d’un téléphone et qui n’a pas accès aux infos essentielles (complètement déconnecté du monde), et entre celui du no-life chronically online qui ne supporte plus la lumière du jour, (lui aussi complètement déconnecté du monde). Mais plutôt que ces extrêmes de mode de vie (qui ont d’ailleurs chacun leurs avantages), nous proposons plutôt une conclusion optimiste : à rien ne sert de culpabiliser autant. Vivons au mieux avec notre temps, prenons soin de nous et des autres, et ne nous soucions pas trop des quelques heures passées à scroller. Au moins on se sera diverti, au moins on aura appris un truc ou deux. Bien sûr, il existe des modes de consommation qui peuvent être abusifs ou compulsifs, qui peuvent maintenir l’utilisateur dans le mal-être. Alors, si vous avez l’impression d’être emprisonnés par vos écrans, de l’aide existe.Ressources addiction : “Quel que soit l’âge et les difficultés, des structures d’aide existent : pour les plus jeunes, les structures de pédopsychiatrie, les centres médico-psycho- pédagogiques (CMPP) et les maisons des adolescents (MDA) sont les plus adaptés. Pour les plus âgés, il existe 540 Consultations jeunes consommateurs (CJC) réparties dans tous les départements.” selon MIDELCA “Chez l’adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc. Mais si l’auto-régulation ne semble pas suffire, il est alors judicieux d’aller consulter un addictologue spécialisé ou de faire appel à des groupes de paroles. Une thérapie comportementale pourra alors être mise en place et aider l’individu à comprendre l’origine de son addiction, à faire un travail sur lui-même et à se défaire peu à peu de son usage excessif et dangereux du numérique [...]” selon G.A.E conseil
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