Né en 1975 à Zürich, Andreas Gysin est un designer basé à Lugano. Aussi connu sous le nom
ertdfgcvb, son "studio", il est célèbre pour son
association de design et de code. Il se spécialise dans les graphiques et les animations procédurales pour la
sérigraphie, l'impression, la recherche et le développement.
Ses œuvres réunissent graphisme, animation et creative coding.
1: "ASCII play", un playground né de la joie que l'art a partir de texte peut donner, où le visiteur peut
modifier le code lui-même. Celui-ci est "doom flame"
2: "Crush", 2023, affiche en temps réel une partie de son code source sur une grille ASCII
3: "Descent", 2024, est une tentative de représenter la profondeur en utilisant seulement des caractères de
la page
de code 437 ("extended ASCII")
4: "Screensaver", projet dans la catégorie "toys" du site de l'artiste, montre en temps réel un jeu de
symboles formant des mots
5: "ASCII play", celui-ci est "Plasma"
Andreas Gysin collabore depuis plusieurs années avec Sidi Vanetti.
Le duo d'artistes explore images et motifs, utilisant les écrans comme toiles, avec des travaux souvent
traversés par la qestion
du pixel. Ce qui distingue leurs projets, c'est leur choix de ne pas modifier la disposition visuelle du
matériel sélectionné, ils tirent
parti de ce que le médium à offrir.
1: "Digits", 2023-2023, est composé de plusieurs éléments électromécaniques appelés « affichage à 7 segments
» et généralement utilisé pour afficher des chiffres et un ensemble limité de caractères. Ils sont utilisés pour afficher les prix de l'essence dans les stations-service ou partout où un affichage numérique est nécessaire.
2: "64 pixels" est une oeuvre basée sur la limitation physique des matrices LED 64x64pxl, elle explore
une série de compositions abstraites, possibles avec seulement 64 pixels éclairés dans une matrice
carrée de 4096pxl.
4: "Red and green", une édition physique de 8 œuvres uniques constituées d'une série d'anciens modules
LED
bichromes en forme de croix trouvés sur un marché à Shanghai. Assemblée sur une grille et contrôlée via
un
logiciel personnalisé, chaque édition affiche une disposition différente des éléments LED.
3: "Wayfinder" vient d'une précedente commission, où la tâche consistait à imaginer des langages et des
systèmes de signalisation futuristes pour un film de science-fiction. Les deux artistes ont développés
un nouveau code
efficace pour ce concept de superposition.
5: "Recursive Tile" est aussi un projet basé sur la limite 64x64 pixels. L'algorithme récursif reproduit
la
succession d'une série de compositions abstraites en mouvement.