Note d'Intention
Notre projet "Dystopub" explore l'impact de la publicité dans un monde dystopique...
Nous cherchons à interroger la place de la consommation dans nos vies.
À travers des vidéos et une mise en scène immersive, nous voulons provoquer une réflexion.
C’est ainsi qu’est née une simple erreur de langage. Étrangère, j’étais persuadé que on prononce « malaise vagal » avec « malaise vaginal » au détour d’une conversation entre amis. J'avais du mal à retenir cette "signification et prononcation" C’est lorsque j’ai annoncé sérieusement à mes parents que « les gens font des malaises vaginaux » que mes amis français se sont mis à rire. Incident qui m’a amenée à réfléchir : pourquoi certaines expressions, en particulier médicales, sonnent si sérieuses alors qu’elles peuvent prêter à confusion ?
De ce moment - humour lié au langage glissant - a jailli l’idée de Dystopub : un projet qui détourne le langage médical et publicitaire pour éclairer à quel point ces discours exagèrent, dramatisent ou même inventent pour mieux vendre des solutions absurdes.
Dans notre univers dystopique, des maladies improbables jaillissent chaque jour, créées par les marques pour vendre des remèdes inutiles. Après le Malaise Vaginal™ arrive le Malaise des Bulles (Pénis), un trouble inquiétant… mais heureusement, ça se soigne !
Dystopub s’appuie sur l’aspect faux promoteur, faux témoignages et une mise en scène ultra-sérieuse pour critiquer la manière dont sont promus des produits médicaux et de bien-être. La prétendue légitimité de la démarche peut s’appuyer sur de réelles publicités qui jouent sur la peur et la honte pour vendre crèmes, pilules et gadgets « révolutionnaires ».
Le projet mêle humour, satire et design pour produire une fausse campagne de communication qui amène le spectateur à s’interroger : et si on nous vendait des problèmes qui n’existent pas ?