K a s s d e s i g n P O R T F O L I O 2 0 2 3

Portfolio 2023,
Kassandra Vanmansart,
Étudiante en Design Graphique Multimédia,
À L'Écolde Supérieure d'Art et de Design des Pyrénées.

La cartographie narrative est un projet que j'ai réalisé en 2023, dans le cadre du cours de dessin. Ce sujet nous proposait de réaliser une cartographie narrative et sensible du sujet de notre choix.

Pour ce projet, nous devions avoir une approche sensible et singulière de notre territoire de recherche, et développer un point de vue spécifique. Il fallait cartographier et répertorier des données (réelles ou non) à partir de notre sujet et les traduire visuellement par le dessin. Il fallait articuler les images produites et les éléments de texte, de façon à raconter par l’image. J’ai choisi de baser mes recherches sur l’ouvrage « Archipel des passions » de Charlotte Casiraghi et Robert Maggiori. Cet ouvrage traite la question du sensible, ce qui nous affecte, des frontières ou de l'absence de frontière entre les émotions, de leur logique, de leur confusion parfois. C’est ce que j’ai essayé de retranscrire à travers la carte recto-verso que j’ai réalisée. Une face relate les émotions bienveillantes, et l’autre, les émotions malveillantes. Elle permet de comprendre comment fonctionnent les émotions, et les chemins par lesquelles elles nous font passer. Par la suite j'ai pensé cette carte comme un module interactif, sur un tableau aimanté. Ce module pourrait permettre aux enfants de placer leurs émotions tout au long de leur croissance, pour leur permettre d'apprendre le champ lexical des émotions, et mieux comprendre ce qu'ils ressentent. La carte est imprimée en risographie.

Pour ce projet, nous devions avoir une approche sensible et singulière de notre territoire de recherche, et développer un point de vue spécifique. Il fallait cartographier et répertorier des données (réelles ou non) à partir de notre sujet et les traduire visuellement par le dessin. Il fallait articuler les images produites et les éléments de texte, de façon à raconter par l’image. J’ai choisi de baser mes recherches sur l’ouvrage « Archipel des passions » de Charlotte Casiraghi et Robert Maggiori. Cet ouvrage traite la question du sensible, ce qui nous affecte, des frontières ou de l'absence de frontière entre les émotions, de leur logique, de leur confusion parfois. C’est ce que j’ai essayé de retranscrire à travers la carte recto-verso que j’ai réalisée. Une face relate les émotions bienveillantes, et l’autre, les émotions malveillantes. Elle permet de comprendre comment fonctionnent les émotions, et les chemins par lesquelles elles nous font passer. Par la suite j'ai pensé cette carte comme un module interactif, sur un tableau aimanté. Ce module pourrait permettre aux enfants de placer leurs émotions tout au long de leur croissance, pour leur permettre d'apprendre le champ lexical des émotions, et mieux comprendre ce qu'ils ressentent. La carte est imprimée en risographie.

Ma créature post-apocalypse est un projet que j'ai réalisé dans le contexte d'un workshop animé par le collectif "la satellite" en octobre 2023. La thématique du workshop était la fin du monde. Nous devions réaliser une exposition et une édition collective.

Pour répondre à cette thématique, j'ai décidé de créer une expérience graphique dans laquelle le visiteur est invité à penser sa vision de la créature post-apocalypse qui prendrait place sur Terre après disparition de l'humanité. C'est un jeu en deux temps, qui reprend le fonctionnement du "cadavre exquis". Il faut d'abord dessiner sur un papier vierge prédécoupé en pointillés selon trois parties les principaux éléments de la créature : tête, corps, pieds. Ensuite, une fois la créature dessinée, on peut séparer aisément ces trois éléments, puis reconstruire de nouvelles créatures à partir d'autres parties de créatures dessinées par d'autres visiteurs. À la fin de l'exposition pouvons donc découvrir une infinité de créatures plus originales les unes que les autres, c'est un jeu d'imagination qui a pour but de rassembler autour d'une thématique commune. Dans l'édition, on peut retrouver deux feuilles vierges et une créature, ainsi qu'une petite notice pour jouer en famille ou entre amis.

Pour répondre à cette thématique, j'ai décidé de créer une expérience graphique dans laquelle le visiteur est invité à penser sa vision de la créature post-apocalypse qui prendrait place sur Terre après disparition de l'humanité. C'est un jeu en deux temps, qui reprend le fonctionnement du "cadavre exquis". Il faut d'abord dessiner sur un papier vierge prédécoupé en pointillés selon trois parties les principaux éléments de la créature : tête, corps, pieds. Ensuite, une fois la créature dessinée, on peut séparer aisément ces trois éléments, puis reconstruire de nouvelles créatures à partir d'autres parties de créatures dessinées par d'autres visiteurs. À la fin de l'exposition pouvons donc découvrir une infinité de créatures plus originales les unes que les autres, c'est un jeu d'imagination qui a pour but de rassembler autour d'une thématique commune. Dans l'édition, on peut retrouver deux feuilles vierges et une créature, ainsi qu'une petite notice pour jouer en famille ou entre amis.

La carte de voeux est un projet que j'ai aussi réalisé en 2023, dans le cadre de l'atelier libre. Ce sujet nous proposait de créer la carte de voeux de l'école.

Pour cette carte de vœux j’ai choisi de jouer avec les doubles sens. L’année 2023 représente l’année de mon DNA. Une succession de connaissance acquise au cours des années 2021 et 2022, qui m’ont permis de m’épanouir dans travail, jusqu’au diplôme en 2023. Une année plus une année, qui en font trois, celles des trois ans de mon DNA : 1+1=3. En ce qui concerne le texte, on peut lire : « l’école supérieure d’art et de design des Pyrénées ainsi que toutes ses équipes sont heureuses de vous souhaiter des jours extraordinaires et merveilleux pour la nouvelle année ». Cependant, si on ne se concentre seulement que sur le doré, on lit alors : « art et design sont extraordinaires et merveilleux ». C’est un petit clin d’œil aux pratiques de notre école d’art.

Pour cette carte de vœux j’ai choisi de jouer avec les doubles sens. L’année 2023 représente l’année de mon DNA. Une succession de connaissance acquise au cours des années 2021 et 2022, qui m’ont permis de m’épanouir dans travail, jusqu’au diplôme en 2023. Une année plus une année, qui en font trois, celles des trois ans de mon DNA : 1+1=3. En ce qui concerne le texte, on peut lire : « l’école supérieure d’art et de design des Pyrénées ainsi que toutes ses équipes sont heureuses de vous souhaiter des jours extraordinaires et merveilleux pour la nouvelle année ». Cependant, si on ne se concentre seulement que sur le doré, on lit alors : « art et design sont extraordinaires et merveilleux ». C’est un petit clin d’œil aux pratiques de notre école d’art.

Le tryptique d'affiches pour le planning familial est un projet que j'ai réalisé en 2022, dans le cadre du cours de design graphique. Ce sujet nous proposait de réaliser série de trois affiches pour le planning familial.

Afin de répondre à ce sujet je me suis appuyée sur l’ouvrage « Jouissance Club » écrit par Jüne Pla. Mon idée c’était de dénoncer les stéréotypes physiques autour de l’apparence du corps et notamment de nos parties intimes. J’ai procédé à l’aide de petites illustrations colorées de vulves, de phallus et de poitrines, qui rendent le sujet ludique et non choquant ou rebutant. Le texte met en lumière des statistiques de complexes dus aux tabous liés à l’apparence de nos parties intimes. L’œuvre de Daniel Biga nommée « petit jeu d’éducation sexuelle », que j’ai découverte au musée d’art moderne de St Étienne a aussi été un piste de recherche au cours de ce travail. Il engage la participation du spectateur qui doit se rappeler de la composition de ses parties génitales. C’est grâce à ce processus que Daniel Biga prouve l’existence de tabous liés au corps, que le spectateur ne peut plus nier, à moins d’avoir eu tout juste à l’exercice. À travers ces affiches j'essaie aussi de dénoncer les tabous, mais j'avais aussi comme objectif de mettre en avant la belle diversité des corps ! Clique sur le titre pour voir le triptyque !

Afin de répondre à ce sujet je me suis appuyée sur l’ouvrage « Jouissance Club » écrit par Jüne Pla. Mon idée c’était de dénoncer les stéréotypes physiques autour de l’apparence du corps et notamment de nos parties intimes. J’ai procédé à l’aide de petites illustrations colorées de vulves, de phallus et de poitrines, qui rendent le sujet ludique et non choquant ou rebutant. Le texte met en lumière des statistiques de complexes dus aux tabous liés à l’apparence de nos parties intimes. L’œuvre de Daniel Biga nommée « petit jeu d’éducation sexuelle », que j’ai découverte au musée d’art moderne de St Étienne a aussi été un piste de recherche au cours de ce travail. Il engage la participation du spectateur qui doit se rappeler de la composition de ses parties génitales. C’est grâce à ce processus que Daniel Biga prouve l’existence de tabous liés au corps, que le spectateur ne peut plus nier, à moins d’avoir eu tout juste à l’exercice. À travers ces affiches j'essaie aussi de dénoncer les tabous, mais j'avais aussi comme objectif de mettre en avant la belle diversité des corps ! Clique sur le titre pour voir le triptyque !