« How can we use AI to explore our relationship with our environment in a speculative and forward-looking way? »
Béatrice Lartigue est une artiste française utilisant les nouveaux médias pour réaliser des installations interactives placées dans des lieu précis (musée, salle, institutions…) qui explorent et modifient la perception de l’espace et du son du spectateur. Intensément lié a l’univers du design, son approche se veut intuitive afin que le spectateur puisse agir facilement avec le dispositif.
Dans ces installations, le spectateur devient un véritable acteur et ressent une modification de ces perceptions.
Le but principal de ces installations est de retranscrire des idées, des sentiments ; un phénomène qui n’est pas physique comme une émotion ou un souvenir.
Ayant créé le collectif Lab212 avec 9 anciens élèves de sa promotion, elle fait partie des 3 derniers artistes à être actifs a plein temps, avec Pierre Thirion et Nicolas Guichard.
"THE BIG SMOKE"
« The Big Smoke » - 2023 – Par son titre, cette œuvre évoque l’idée d’une grande ville et de la pollution qui l’accompagne. Sur l’idée de la pollution de l’air, cette œuvre a pour but de sensibiliser au sujet. En utilisant des données concernant la qualité de l’air (ozone, dioxyde de carbone…), l’artiste a modifié l’aspect de l’air en le colorisant en rose, créant un décalage avec une vision joyeuse du sujet.
"NOVAE"
NOVAE – cette installation représente l’infinité de l’espace et le nombre incalculable d’étoiles qui le peuple. Evoluant de manière lente, un sentiment d’infinité traverse le spectateur face à la grandeur de l’espace.
"STARFIELD"
« Starfield » - 2012– installation qui consiste à s’assoir sur une balançoire, qui déclenche ensuite l’apparition d’un ciel étoilé en mouvement. Cette installation mêle la réalité vécue avec l’objet, liée a une environnement virtuel.
"WYSIWYG" « WYSIWYG – What You See Is What You Get » - 2022 – cette œuvre explore la façon dont les machines font sens de notre monde, et ici plus en particulier d’œuvres d’arts. A l’aide d’un algorithme de détection d’objets, Béatrice Lartigue utilise l’ordinateur pour générer des phrases d’écrivant l’image. Cette description met en valeur la différence entre la représentation que la machine fait de l’œuvre, et le sujet réel de celle-ci. Ces interprétations, tanto partiellement correctes, absurdes ou poétiques créent ainsi une réalité alternative liée à un saut dans le temps, avec ces œuvres d’arts extrêmement célèbres détournées de leur sujet initial.
J'aime beaucoup cette artiste car je trouve ses choix esthétiques extrêmement efficaces (notamment dans THE BIG SMOKE) et j'aime le fait qu'elle explore de noumbreux médias et les nouvelles technologies. Je trouve son travail très poétique.