Pilowlava


"Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit..."




Pilowlava est né d’un ping pong créatif, intuitif et rapide dans lequel ses deux auteurs Anton Moglia et Jérémy Landes ont tenté de se surprendre l’un l’autre.



Le résultat est une typographie qui évoque des coulées de lave refroidie dessinées au compas.


Essayant de plaire à ses deux parents, le Pilowlava joue d’un équilibre entre énergie visqueuse et géométrie contrôlée.


Cette approche géeométrique s'appuie sur les recherches conduites par le designer Suisse Armin Hofmann dans son Manuel de Design Graphique publié en 1965. Les structures de ses signes sont pour la plupart issues de dynamiques manuscrites, allant piocher des inspirations tant calligraphiques qu’issues du graffiti.


Toutes ces douces incohérences créent un texte au gris mouvant et vacillant, temporisé par la tension quasi mathématique de ses courbes. Sous une croute durcie, le Pilowlava attend la moindre hausse de température pour retrouver sa viscosité.


Les formes alternatives de certaines lettres font vivre ces accidents thermiques et monter la température du texte.


Elle tire son nom des "lava pillows", ou laves en coussins, un phénomène naturel qui advient lorsque la lave est émise par un volcan sous-marin, ou quand les coulées de lave d'un volcan émergé rencontrent un corps d'eau. Au contact de l’eau, la coulée de lave est si chaude qu’elle se couvre d'une pellicule de verre. N’étant pas complètement refroidie, elle forme des coussins souples qui continuent de gonfler doucement. Les laves forment ainsi des tubes et des boules visqueuses qui s'empilent et se moulent les uns aux autres, puis s’agglutinent en amas boursouflés de plusieurs mètres.



Sustinere videndum ad si atque potuit enim possis excellas potuit potuit quidvis sustinere adiuves amplissimos possis deferre possis amplissimos quantum sustinere possis P enim ille omnes quantum quantum atque non.