Évolution des affiches publicitaires du cognac: l'adaptation des Maisons de négoce.

Introduction




Débutons l’histoire de la publicité dans le monde du cognac avec la mise en bouteille du produit. La première trace de cognac conditionné en bouteille est mentionnée en 1783. C’est au milieu du 19e siècle que cette bouteille est de plus en plus utilisée pour les expéditions, pour l’être exclusivement après la première Guerre Mondiale. Des étiquettes collées sur ces bouteilles renseignent l’origine du produit ainsi que le nom de la marque en gros caractères.
     Puis, les négociants passent peu à peu de l’étiquette à l’affiche grâce à la loi de 1881 qui proclame la liberté absolue de l’affichage. Ils voient en l’affiche le moyen le plus efficace dont ils disposent pour vendre leur produit.
Parallèlement la lithographie et plus particulièrement, la mise au point de la chromolithographie permet à la publicité de se développer à travers l’affiche dans le dernier quart du 19e siècle. Avec la chromolithographie les images sont facilement reproductibles à l’infini. Elles prennent rapidement une place de plus en plus importante à côté du nom de la marque et du produit.
À cette période, alors que l’affiche commence à faire ses preuves, certaines grandes maisons de négoce éprouvent quelques réticences à l’égard de la publicité et préfèrent utiliser leurs réseaux de connaissances plutôt qu’un discours publicitaire. Par exemple, la société Hennessy reste longtemps opposée aux annonces, aux campagnes publicitaires et même à participer aux Expositions Universelles. En effet, en 1888, elle écrit : « Nous nous attachons à expédier la meilleure qualité possible et nous croyons que c’est encore la meilleure des réclames » [1]. Cependant, comme beaucoup d’autres maisons affectées par la crise du phylloxera [2], elle n’a pas eu d’autres choix que de s’engager dans la voie publicitaire et fait appel à la « réclame » pour créer de nouveaux besoins à la clientèle et aussi lutter contre la concurrence. Dans une lettre de 1897 de l’imprimeur parisien Vercasson à la société Martell, il est inscrit : « vous avez pu vous rendre compte, par la concurrence toujours croissante qui existe dans les articles de distillerie, qu’il est indispensable aujourd’hui, pour lancer un produit ou même simplement pour en rappeler l’existence au public, d’adopter l’affiche illustrée qui seule attire et retient l’attention ».[3] Ainsi les maisons de cognacs font réaliser de plus en plus d’affiches, de cartes postales, de calendriers ainsi que toutes sortes d’objets publicitaires. Elles sont également présentes aux Expositions Universelles. Par ces différents moyens publicitaires les maisons de négoce trouvent, d’un côté des solutions aux obstacles liés à la concurrence, et de l’autre des solutions aux obstacles liés à l’exportation (comme la lutte contre l’alcolisme).
     Le musée municipal de Cognac conserve une magnifique collection d’affiches, de panneaux et de calendriers publicitaires constituée grâce aux dons des maisons de négoce, aux dons privés venant de collectionneurs, ainsi que d’achats effectués par le musée. Bien que le musée abrite ses collections depuis 1925, les affiches sur le cognac ne sont inventoriées qu’à partir de 1955. La totalité constitue environ 450 références. Les deux plus anciennes affiches datent de 1825.

J’ai grandi sur les terres de production du cognac et ayant de nombreux proches et connaissances oeuvrant dans ce secteur, je me suis intéressée à cet alcool luxueux qui fait la richesse de cette région. Plus récemment, j’ai été séduite par une exposition d’affiches anciennes chez Château-Otard, maison natale de François 1er. Une salle débordante de design de bouteilles et de vieilles affiches m’a soufflé l’idée de travailler sur ce thème.
     Ainsi nous pouvons nous demander comment les maisons de négoce ont-elles adapté leurs affiches publicitaires au regard de la société qui évolue ?
Pour répondre à cette question, nous allons étudier dans un premier temps les débuts de l’affiche jusqu’à l’arrivée de la loi Évin (~1825-1940), dans un second temps la période après la proclamation de la Loi ( 1940 à aujourd’hui ).
Pour finir, nous allons analyser le développement et l’évolution d’une maison de négoce : la maison Rémy Martin.
L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dispose que « tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse définit les libertés et responsabilités de la presse française. Elle impose un cadre légal à toute publication, ainsi qu’à l’affichage public, au colportage et à la vente sur la voie publique. Son article 1 dispose que « l’imprimerie et la librairie sont libres ».



Début de l’affiche jusqu’à l’arrivée de la loi Évin

    

Introduction de l’affiche


Le principe de l’affichage remonte aux premières grandes agglomérations. Alain Weill [4] cite les notices publiques qui annoncent les décisions officielles : gravures sur stèle à Babylone, axone (panneau de bois pivotant) en Grèce Antique ou album (murs blanchis à la chaux) dans la Rome Antique.
Sous Charlemagne apparaît l’affichage des textes de lois, mais l’analphabétisme est présent et freine le développement de cette technique d’informations et les crieurs publics reste à la mode. L’invention de l’imprimerie vers 1450 permet l’éclosion de l’affiche au sens moderne.
Surgissent, dans la seconde moitié du 15e siècle, les premières traces de « réclame » [5] [a]. Cela permet aux éditeurs et aux imprimeurs de vanter leurs productions. L’image apparaît pour la première fois en plus du texte, pour annoncer la légende de Mélusine en 1491. [b].
Au 16e siècle, naissent les affichent destinées aux spectacles forains, aux loteries, mais aussi aux protestations de nature politique et religieuse. Le pouvoir politique décide d’en contrôler l’usage. Pour Paris et ses faubourgs, à la suite de l’affaire des placards [c], le roi François Ier signe le 13 novembre 1539 un édit qui lui octroie le monopole de l’affichage et en « interdit l’arrachage sous peine de punition corporelle » [6].
     Au 17e et 18e siècle, la gravure sur cuivre se met au service de la publicité, promouvant spectacles, ventes d’esclaves, recrutement militaire, articles de mode, livres, compagnie de transport, nouvelles boutiques. Le métier d’« afficheur » est alors synonyme de « colleur d’affiches », certains s’organisent en corporations. Mais le gros de la production comprend surtout des affiches typographiées rapportant à la vente ou aux annonces légales.
    Quant aux couleurs, le procédé du pochoir limite la production en grand nombre. En 1722, l’affichage public s’organise et réglemente l’activité des colleurs d’affiches. Vers 1780, le terme affichiste est utilisé dans un tout autre sens qu’aujourd’hui : il désignait la personne qui colle sur les murs des feuilles périodiques [d].
    L’invention de la lithographie vers 1796 par Alois Senefelder permet l’éclosion de formats plus important et surtout en couleurs et à moindre coût [e1, e2].
Sous la Monarchie de Juillet , l’art publicitaire connaît sa première révolution avec l’éclosion de centaines d’annonceurs [f1, f2, f3, f4, f5].


    

Naissance de l’affiche (~ 1825 - 1940)


Selon Alain Weill et Max Gallo [7] , l’art publicitaire et celui de l’affiche apparaissent en même temps, à la fin du Second Empire, avec notamment le Français Jules Chéret [8].
    Pour la conception, le métier d’affichiste élabore une première esquisse ou une série de maquettes qu’il soumet à son commanditaire. Il est peut être dessinateur ou peintre.
Les commanditaires des affiches sont en général les négociants. Ils sont les intermédiaires entre les producteurs viticulteurs et le consommateur, français ou étranger. Le rôle du négociant est de mettre en place « une solide organisation de vente […] et doit trouver et accroître les débouchés du cognac. Il doit s’orienter tout particulièrement vers l’exportation et savoir s’appuyer sur une publicité habile » [9]. Le commanditaire s’adresse très rarement à l’artiste lui même, mais plutôt à un imprimeur qui se charge de trouver le dessinateur.
Concernant les grandes imprimeries, elles possèdent des studios de dessin employant soit des dessinateurs anonymes, soit des artistes sous contrat ( le plus souvent des artistes reconnus ). Ils travaillent en exclusivité pour elles. Ces imprimeries sont en quelque sorte leurs agents [10] . Ainsi, les imprimeurs assurent un travail continu à ces artistes sous contrat. Les moyens financiers dont disposent certaines maisons de négoce permettent aux imprimeurs de faire travailler de grands artistes comme Capiello [11]. L’imprimeur supervise les différentes étapes du projet jusqu’à l’impression de l’affiche [12].
    Les affichistes célèbres de la Belle Époque sont souvent contactés par les commanditaires des maisons de négoces pour la réalisation de leurs affiches. Capiello a créé des affiches pour Château Otard [h1] , Cognac Delamain [h2], Cognac Gautier frère [h3] , Cognac Pellisson [h4], Cognac Albert Robin [h5], Cognac Henri Mounier [h6] , Cognac Monnet [h7], entre autres. Alfons Mucha a dessiné l’affiche de Cognac Comandon [i1] et Cognac Bisquit [i2] . Camille Bouchet a également réalisé une affiche pour Cognac Jacquet [j] [13].


Message de l’affiche


Les affiches du 19e siècle contiennent de nombreux messages. Les thématiques sont en accord avec les valeurs que les maisons de négoce veulent partager.
    Tout d’abord, on peut aisément notifier un axe fondamental : la mise en valeur d’un savoir faire régional pour une qualité unique.
Pour représenter ce savoir faire il s’agit d’abord de présenter les lieux de fabrication, la production en général. On met en exergue le sol et les traditions avec une photo de la région ( ici on reconnaît le clocher St léger de la ville de Cognac ). Cela peut être une grappe de raisin, le produit utilisé [k1, k2], les établissements et la ville d’origine, c’est-à-dire Cognac [l1, l2]. En terme de production et de distillation, on montre les vieillissements dans les chais et les maîtres de chais [m1, m2, m3] . En gage de qualité, les maisons de négoce font apparaître aussi le nom de leur marque et leurs symboles, une tradition qui perdure encore aujourd’hui [n1, n2].
    Les maisons de négoces se sont parfois inspirées de récits imaginaires et historiques pour créer leurs affiches.
Nous pouvons retrouver le père noël qui va chercher son cognac St.Genes [o1], des références à la mythologie grecque telles que des satyres chez Gélas [o2], ou des nymphes chez Martell [o3] . Les contes font aussi irruptions dans ces visuels, des nains par exemple chez Castillon [o4].
     Les affichistes s’inspirent aussi de l’histoire de France.
Nous voyons des thématiques liées à la royauté et aux empereurs : François I boit son cognac Otard & Dupuy [p1], Louis XIV devient l’emblème de la maison Augier car cette maison a été fondée en 1643, date du début du règne de Louis XIV [p2]. La maison Cognac Roy utilise aussi le symbole du roi, mais cette fois celui des cartes à jouer, en plus d’un slogan «le Roy des cognacs» [p3].
    On se sert aussi des héros historiques pour véhiculer un message : chez Majos et Larsen l’affiche représente un chevalier qui tient une bouteille de cognac. Nous pouvons imaginer que le message délivré est un message qui aborde la bravoure, le courage, la virilité et qui suppose que le cognac est un produit de luxe et qu’il doit être bien gardé [q1, q2].
    Le cognac s’exporte à 97,6% [14] aujourd’hui dans le monde entier, et c’était déjà le cas au 19e siècle. Les maisons de cognacs et par extension les affichistes et imprimeurs doivent se diversifier et adapter leurs sujets en fonction de la clientèle.
La maison J.A Carin & Cie a pour personnage principal une danseuse orientale accompagnée d’une homme assis jouant du guembri, un instrument d’Afrique du nord ( maroc, tunisie, algérie ), cette affiche cible les pays hispanophones [r1] . En parallèle, le marché asiatique est la première destination à l’export, les affiches de Jules Robin [r2]. Nous pouvons voir des personnages en tenues traditionnelles chinoises et Martell une affiche typographiques comportant l’impression d’une bouteille ainsi que des synogrammes [r3].
    À partir de 1880, les mouvements Art Nouveau [15] et Art déco instaurent une autre thématique et les affichistes s’emparent de cette thématique pour promouvoir le cognac et élargir la clientèle. Par exemple, chez Otard [s1] , Raoul Maurain & Cie [s2], Ovignac Senglet [s3], Commandon & Cie [s4] , la femme apparaît et prend une place importante dans la publicité de cet alcool de luxe. On peut y découvrir des personnages de sexe féminin buvant du cognac, attablés, où la séduction domine. Les femmes boivent, ce n’est pas qu’une boisson masculine. Évidemment, grâce à ces affiches le public visé s’élargit puisqu’une autre partie de la population, les femmes, vont elles aussi consommer du cognac.
     L’art Nouveau qui introduit la femme mais aussi la faune et la flore, va donner une nouvelle perspective de création aux maisons de négoce et inaugure la thématique de la nature. Chez Monnet [t1] , Albert Robin [t2] , Briand [t3] , Gautier [t4] , des éléments naturels, tels que des animaux [t5] , ou des références au soleil ou au produit brut ( le raisin ) font leur apparition accompagnés de personnages lumineux et souriants. Ces affiches font référence au retour de la mythologie comme certaines affiches qui représentent une femme entourée de raisins évoquant le cortège de Dyonisos, le dieu de la vigne et de l’ivresse. La femme qui sourit sur l’affiche de la maison Gautier Frères [t4] a un sourire qui laisse penser à une légère ivresse : ses joues sont rouges, comme marquées par l’alcool [16].
    En résumé, les affiches des maisons de négoce, supervisées par les imprimeurs abordent des thématiques différentes et adaptent leurs styles et leur visuels en fonction du public visé, que ce soit pour l’exportation, pour agrandir leur clientèle, pour représenter leurs terres de production et la mise en valeur de leur savoir faire. Les thématiques abordées sont libres à cette époque et il n’y a pas de restrictions dans les visuels, plutôt une liberté assez prononcée dans l’art publicitaire...
Tout au moins jusqu’à l’arrivée de la loi Évin en 1991.


De la loi Évin à aujourd’hui


Informations loi Évin et son encadrement


La loi du 10 janvier 1991, dite loi Évin [17] a pour but de lutter contre le tabagisme et l’alcoolisme.
    Cette loi a pour but de recadrer entre autre la publicité liée à l’alcool : elle désire protéger les jeunes des opérations de marketing. L’apparition de cette loi restreint la diffusion de messages publicitaires lies à l’alcool. La publicité est interdite principalement à la télévision, au cinéma, dans les lieux sportifs.
La publicité est autorisée sur internet et les réseaux sociaux. Le fameux message de santé publique doit apparaitre à chaque publicité liée à l’alcool : « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé ».
La communication faisant référence au savoir-faire, au terroir, aux traditions est considérée comme licite. On peut parler de l’origine du cognac, le degré ou la référence gustative.
    On peut communiquer sur l’alcool mais pas sur l’action de boire. Les maisons de cognac ont su s’approprier ces nouvelles restrictions en renouvelant leurs thématiques et la portée de leur message [18].


Du savoir faire au produit de luxe


Comme vu précédemment, les maisons de négoce à l’éclosion des affiches publicitaires se concentrent sur la mise en valeur du savoir-faire, les lieux de fabrication, le vieillissement dans les chais et les maîtres de chais. On valorise le processus de fabrication et les terres. En réalité, les maisons de cognacs cherchent à prouver la qualité de leurs produits, à se faire connaître et à élargir leur clientèle. À cette époque, on voulait engager la convivialité, la réunion dans un esprit de partage et de fête.
Aujourd’hui, les marques ont prouvé leurs valeurs. Leur renommée leur permet d’exporter encore plus, d’avoir des partenariats à l’étranger, différentes gammes de produits qui ciblent différentes classes sociales touchant ainsi différentes parties de la population comme les femmes, les plus jeunes par exemple. La qualité des plus grandes maisons de cognacs étant connue de tous, celles-ci se développent en tant que producteurs de luxe. Martell, Hennessy, Rémy Martin proposent des cognacs XO, voire XXO et plus [19]. Ces dernières sont les trois plus grandes maisons de cognacs situées dans la ville du même nom. Elles s’engagent à faire du cognac un produit de luxe dont certains cognacs (XO, XXO ou Cuvée prestige) sont destinés à une classe sociale très aisée.
     En conclusion, depuis la loi Évin, les maisons de négoce ne peuvent plus afficher une personne ou un personnage en train de consommer cette eau de vie. Les visuels ont dû être adaptés.
Si le message transmis auparavant évoquait la convivialité et le partage [u1] («make friends with martell»). Il évoque aujourd’hui un produit de luxe et est diffusé comme tel. A partir des années 2000-2010, c’est la bouteille qui est mise en avant sur les affiches publicitaires des marques [u2]. Le parti pris photographique convoque les codes de la photographie en parfumerie. L’idée est que la bouteille soit semblable à un flacon de parfum et qu’elle contienne un liquide précieux [u3].
Puisque tout personnage est à bannir, c’est le packaging qui domine et qui est exposé tel un trophée. On met en lumière l’identité de la marque, ce qu’elle dégage et ce qu’elle veut faire passer comme message. Le produit fini est maintenant le déclencheur de la vente. On montre ce qu’on sait faire en terme de design de bouteilles, de packaging. On partage les valeurs de la marque à travers le visuel de l’objet fini [u4] [20].


Une maison en particulier; Développement et évolution d’une maison de négoce: Rémy Martin



Présentation de la maison de cognac Rémy Martin



Rémy Martin est une maison de cognac fondé en 1724 par Rémy Martin lui même, jeune vigneron de la région de Cognac, il commence à vendre du cognac sous son propre nom. En 1738, le roi Louis XV donne le privilège rare de planter de nouvelles vignes en reconnaissance de l’excellence de son cognac.


En 1810, la maison Rémy Martin commence à exporter son eau de vie au delà des frontières européennes, aux États-Unis, en Asie et dans le Pacifique.

1870: le centaure est adopté comme emblème, c’est Paul-Émile Martin ( le 4e de sa famille à diriger la Maison ) qui crée le premier logo, il s’inspire de son signe du zodiac, le sagittaire [v1].

En 1924, André Renaud devient le président de la Maison.

En 1927, il lance le Cognac Fine Champagne Rémy Martin qui est un VSOP [21], issu des crus Petite Champagne et Grande Champagne, son succès est fulgurant.
Le cognac fine champagne est officiellement reconnu en 1938.

Dans l’année 1948, André renaud décide que la maison Rémy Martin produira exclusivement du cognac des crus issus de petite champagne et grande champagne.

En 1960: André Giraud, successeur d’André Renaud met en place la codification dans les chais, fait construire des chais à Merpins ( petite commune située dans les environs de Cognac ) et met en place la toute première tonnellerie du Domaine de Merpins.

En 1965, André Hériard Dubreuil prend les rênes de l’entreprise et met en place un partenariat visionnaire avec les vignerons dans le but de garantir la plus haute qualité : c’est aujourd’hui l’Alliance Fine Champagne.

1972: La bouteille VSOP en verre sombre dépoli, devenue aujourd’hui un emblème de la marque, est lancée [v2].

En 1981, en réponse à une demande sans précédent, le cognac Rémy Martin XO, le summum de l’opulence et de la sophistication, est crée [v3].

En 1990, Georges Clot met à profit les techniques numériques modernes pour gérer les stocks des chais.

1997: 1738 Accord Royal est créé, en hommage au privilège royal autrefois accordé à Rémy Martin par Louis XV [22] [v4].

2003: La première femme Maître de chai, Pierrette Trichet est nommée au sein d’une grande maison de cognac. Elle met au point Centaure et Centaure de Diamant [v5] et transmet les secrets du savoir-faire de Rémy Martin à Baptiste Loiseau, comme Georges Clot l’a fait précédemment avec elle.

2007: pratiques agricoles durables sont reconnues par le ministère de l’agriculture.

2012: premiers domaines viticoles de la région Charente ( les sixième en France ) à obtenir la certification Haute Valeur Environnementale ( HVE ) reconnue par le ministère de l’agriculture.

2014: Baptiste Loiseau, qui est né et a grandi dans la région de Cognac, est le Maître de chai actuel. Il perpétue l’héritage de la maison Rémy Martin pour nos générations futures.

2019: Le cognac Rémy Martin Tercet est lancé aux États-Unis et en Chine. Le cognac Rémy Martin Tercet est un cognac Fine Champagne unique, issu d’un assemblage d’eaux-de-vie aromatiques aux notes fraîches de fruits exotiques. Reflet du style de la Maison, le Tercet ouvre une nouvelle ère pour le cognac [v6].

2020: 100% de partenaires sont engagés dans la viticulture durable + 50% des partenaires certifiés HVE ( objectifs années 2022 ).










La maison Rémy Martin est spécialisée dans la production et fabrication du cognac en France. Elle fait partie du Comité Colbert [23] , cette association regroupant des maisons de luxe pour promouvoir le savoir-faire français [24].


Évolution dans le temps de ses affiches



Chez Rémy Martin, nous retouvons les différents thèmes cités plus haut mais d’autres thèmes font aussi leur apparition comme la mise en avant des valeurs françaises de la marque. Elle utilise des personnalités importantes et célèbres de l’époque, des jeux de mots humoristiques, des affiches en rapport avec l’église.
    À l’issu de l’échange avec Mesdames Micaelle Amoussou Coussy, responsable du patrimoine et Marine Chaumet, chargée de Patrimoine chez Rémy Martin, j’ai à ma disposition une cinquantaine d’affiches publicitaires de cognacs retraçant l’évolution de Rémy Martin. La plus ancienne date de 1946. C’est à cette date que commence mon analyse.
1940-1949
1950-1959
1960-1969
1970-1979
1980-1989
1990-1999
2000-2010
2010-2019

1946
Cette série de 1946 aborde la thématique de la royauté et de l’empereur présente la région, ses terres et cite la marque. C’est une série réalisée par Laszlo Fricsa, un artiste illustrateur. Appartient à la série de publicité «Hiérarchie» Louis XIV. Inscription : « Hiérarchie ...au sein de la noblesse militaire de France, mais hiérarchie aussi dans le cognac » cf produit de luxe aussi, pour les rois/personnes de la haute société.



Appartient à la série « Siroté avec délice ». Ce document est un dessin en noir et blanc dont on ne connaît pas l’auteur. C’est une affiche à destination des États Unis. Nous remarquons une carte de la France avec le nom de la région du cépage écrit en anglais. Nous y retrouvons les valeurs de la maison Rémy Martin telles que la région de production, la France particulièrement, et Cognac en plus petit. La mention « imported again » note le retour du cognac sur les terres américaines. Celle «made in the heart of cognac to meet the heart’s desire» («fabriqué au coeur du cognac pour répondre au désir du coeur»), introduit le fait que le Cognac plaît.

1950
Une publicité à destination du Vietnam. Support publicitaire mural diffusé en Indochine. Immense affiche représentant la place du Trocadéro à Paris, vue sur la Tour Eiffel avec au premier plan une bouteille de cognac VSOP Rémy Martin et une grappe de raisin. Dans les affiches à l’étranger on prône la culture française. On n’hésite pas à montrer la tour Eiffel, emblème de la France, même si le cognac n’est pas produit à Paris. On utilise la renommée de la France pour son terroir et sa gastronomie.



1959
Jean Colin, nous retrouvons la situation géographique et une vie illustrée des chais de vieillissement. En arrière plan nous pouvons voir un maître de chais humant son cognac à gauche et un producteur tenant son raisin. La bouteille Rémy Martin apparaît en premier plan, symbolisant l’identité de la maison.



Calendrier à destination de Hong Kong. Publicité pour le cognac VSOP. L’un des quatre ou cinq calendriers publiés à Hong-Kong de 1959 à 1962. Couverture avec des scènes traditionnelles ou mythologiques inspirées de la vie chinoise.

1968
Appartiennent à la campagne publicitaire pour VSOP de 1968 mettant en scène des personnalités de la vie littéraire et artistique apparues dans « Télérama », mai 1968, n°955. Synergy est une agence de publicité des années 1950-1960 qui n’existe plus aujourd’hui. C’est un nouvel argument pour valoriser la consommation du cognac.



Des vues de Paris et des grappes de raisins. On retrouve le terroir, les terres de productions, le produit brut.

Une série VSOP de Toulouse Lautrec à destination du Japon. On reprend des dessins de grands noms français de l’art nouveau et de la belle époque pour exporter les valeurs de la France à l’étranger et en particulier au Japon. Les affiches de Toulouse Lautrec sont inspirées des estampes japonaises. Il est intéressant de constater que cette campagne est à destination du Japon, comme un retour aux sources.



La référence à cette pièce qui a été victime de nombreuses imitations, souligne le caractère authentique et qualitatif du cognac Rémy Martin et met l’accent sur la qualité du produit qui le distingue des autres cognacs. Cette série humoristique est clin d’oeil à destination de celui qui ne ferait pas la différence entre le cognac Rémy Martin, seul gage de qualité et les autres cognacs.



Série humoristique à destination du Japon, une bouteille qui s’ouvre : de bonnes choses vous arrivent ( fortune cookie au Japon ).

Mise en valeur de la fameuse bouteille VSOP en verre sombre dépoli, qui deviendra l’emblème de la marque, mise en valeur de l’identité de la marque.



Ces documents font partie des rares publicités représentant un afroaméricain. Cette campagne correspond aux premières campagnes) dans les années 1980 pour cibler le public afro-américain aux Etats- Unis.

Publicité à destination de l’exportation, « le cognac est un produit mondial » qui dessert plus de 163 pays.

2000
Appartient à la série « Only Remy » pour VSOP diffusée en octobre 2000 Scène festive. « Le VSOP préféré du monde ».



Un très bon cognac à la portée de tous. Série de publicités diffusées entre 2003 et 2004. La campagne sensation « Feel more » . Ce visuel utilise l’ancienne bouteille de VSOP, l’étiquette change et devient rouge en 2004.
Un couple. La femme porte un manteau de fourrure, un collier. Scène sensuelle = scène du spectacle et de l’amour, sensualité. Code du milieu bourgeois, milieu aisé, fourrure, perles, paradoxe avec le cognac entrée de gamme.
Rémy Martin chercherait-il à rajeunir la clientèle? Incitation aux cocktails, rappel des codes de séries romantiques télévisées.



Appartient à la série « Feel More » - La campagne « The Journey of Senses » pour le marché intérieur américain et africain, qui s’est déroulée entre octobre 2004 et octobre 2005.



VSOP bottle, un couple asiatique danse. Mix’ n Joy « Only Rémy », « Rémy and tonic ».
Création de cocktails à base de cognac, rajeunir la clientèle, déclinaison du cognac, ambiance de fête, art contemporain.

La bouteille est présentée comme un produit de luxe, avec l’élixir à l’intérieur, ambiance fête, explosion des saveurs etc. auteur : Cake Design.













Pour résumer, nous pouvons voir que l’évolution des affiches Rémy Martin est similaire à l’évolution des affiches publicitaires d’alcool en général. Rémy Martin s’ancre dans une lignée de maisons de cognacs qui ont su évoluer avec la société en visant un public plus jeune, une clientèle mixte tout en respectant la loi en vigueur. Le design d’objets prend place à côté des personnages. On remarque que beaucoup de publicités s’axent vers l’exportation, celles-ci prennent en considération la culture de chaque pays.


Conclusion




Les Maisons de cognac ont utilisé la publicité dès le début de l’art publicitaire. Elles ont travaillé avec les imprimeurs et les artistes contemporains de leur époque comme Capiello ou Mucha. Chaque Maison fait passer un message : sur l’identité de sa marque, sur son terroir, sur ses productions ainsi que ses chais. À chaque époque le message passé est différent. Avant la loi Évin, il s’agit de prouver son savoir-faire, de se faire connaître et ainsi devenir un gage de qualité. Il y a beaucoup de thématiques abordées comme la place de la femme dans la société, la faune et la flore, l’exportation, la fête, l’amour, la sensualité, la jeunesse. Les maisons sont reconnues et leur renommée leur apporte une nouvelle clientèle, elles peuvent se permettre de viser l’excellence et de faire du cognac un produit de luxe et ainsi le vendre comme tel. Les Maisons de cognac ont su adapter leurs moyens de communication au travers de l’affiche malgré les restrictions de la loi Évin. Elles ont su également profiter de la montée des nouvelles technologies. Certaines maisons, comme Hine, ne communiquent pas grâce aux affiches publicitaires ; elles préfèrent le « bouche-à-oreilles » et se servent d’ambassadeurs pour communiquer ( comme Hennessy à ses débuts ) [27] . Les réseaux sociaux sont un bon moyen de promouvoir leur marque au 21e siècle. Ils permettent une meilleure visibilité en France et à l’étranger et ciblent un grand nombre d’individus.

Malgré l’avancée des nouvelles technologies, l’affiche publicitaire a toujours sa place comme moyen de communication. Si elle est moins placardée sur les murs, elle existe toujours au travers des sites web et réseaux sociaux qui font la promotion des marques. Le vocabulaire a évolué mais le principe reste le même. Ces nouveaux visuels sont des affiches modernes.
Placard [Indulgences pour l’expédition contre
                    les Turcs et la défense de Rhodes] -Placard
                    anopistographe
[a] Placard [Indulgences pour l’expédition contre les Turcs et la défense de Rhodes] -Placard anopistographe

[b] Jean d’Arras - Histoire de la belle Mélusine - Dutch version - 1491 - Illustration page 12

[c] Placard contre la messe papale, Antoine Marcourt, 1534

[d] [Recueil. Les Colleurs d’affiches, production d’Eugène Pirou. Paper prints] 1897

[e1] Jeu de cartes à enseignes italiennes] : estampe -Fabbrica Nazionale (Bologne) - 19e siècle

[e2] Nuestra Señora de Monserrrate - 18e siècle

[f1][Etiquettes de fil]. 8 : Le fil, métiers et états, allégories, contes et chansons populaires, initiales

[f2] [Produits de beauté et parfums Rimmel : [étiquettes et emballages] [S.l.] : [Rimmel], [ca 1850-1925] [1]

[f3] [Parfum, produits d’hygiène, produits de beauté, cosmétiques] : [albums d’étiquettes] [Paris] : [Dissey et Piver] 128 est. en 3 vol. (étiquettes) ; 27 x 42 cm (f.)

[f4] [Imprimerie Champenois]. vol. 1. 2ème partie : [spécimens d’imagerie publicitaire et commerciale]. Paris (66 bvd St-Michel) : impr. Champenois, [ca 1890- 1910] [6]

[f5] [Etiquettes de vin] : [spécimens] [S.l.] : [éditeur inconnu], [ca 1890-1960] [130622]

[g1] Jules Chéret - Vin Mariani - 1894.

[g2] Jules Chéret - Saxoléine -entre 1896 et 1900.

[g3] Jules Chéret - Cosmydor Savon - 1891

[g4] Jules Chéret - Pastilles Géraudel - 1895

[g5] Jules Chéret - Folies Bergères - 1893.

[h1] Capiello - Chateau Otard - 1925

[h2] Capiello - Cognac Delamain - 1er quart 20e siècle

[h3] Capiello - Cognac Gautier frères - 1907 n° 988.5.1, Musées de la ville de Cognac.

[h4] Capiello - Cognac Pelisson- 1907

[h5] Capiello - Cognac Albert Robin - 1920 n°979.17.1 [M0822_D96-0260] Muséees de la ville de cognac

[h6] Capiello - Cognac Henri Mounier - 1er quart 20e siècle

[h7] Capiello - Cognac Monnet - 1927 Musées de la Ville de Cognac, Christian Braud [M0822_RK08-978_3_1] n° 978.3.1

[i1] Alphons Mucha - Cognac Commandon - 1821

[i2] Alphons Mucha - Cognac Bisquit - 1899

[j] Camille Bouchet - Cognac Jacquet - 1906

[k1] Musées de la ville de Cognac, n°989.1.4, premier quart 20e siècle

[k2] [k2]: Musées de la ville de Cognac, n°999.4.3, Tauzin Louis.

[l1] Vue d’ensemble de l’affiche «Premises of Otard- Dupuy & C°» n°972.8.1, Musée de la ville de Cognac.

[l2] Vue d’ensemble de Musées de la ville de Cognac, 2003.28.7, 20e siècle, Vue générale des établissements de Jules & C°.

[m1] n° 998.9.1, Musées de la ville de Cognac, Chavepeyer Albert, 20e siècle.

[m2] Roullet et Delamain, Musées de la ville de Cognac, 999.10.1, papier imprimé, 19e siècle.

[m3] Musées de la ville de Cognac, 2001.1.16, Cognac Boulestin , panneau publicitaire

[n1]Guy Labarde Cognac n°987.40.1

[n2]2002.6.12, Musées de la ville de Cognac, La floréale, affiche publicitaire, 4e quart du 19e siècle.

[o1] Musées de la ville de Cognac, 999.1.11, affiche publicitaire, Cognac St Genes,

[o2] Musées de la ville de Cognac, Cognac Gelas, 98.22.1, affiche publicitaire, 1er moitié du 20e siècle.

[o3] Cognac Martell, Musées de la ville de Cognac, 981.64.1, affiche publicitaire, Béguin Jean Paul. 1er quart du 20e siècle.

[o4] Musées de la ville de Cognac, Cognac Castillon, 2002.6.13, panneau publicitaire, Ansieau Roland, 1er moitié du 20e siècle.

[p1] Musées de la ville de Cognac, Otard et Dupuy & C°, 966.32.3, affiche publicitaire, 20e siècle.

[p2] Musées de la ville de Cognac, Augier Frères & C°, 989.23.2, affiche publicitaire, lithographie couleur, Angibaud and Cie, 1e moitière du 20e siècle.

[p3] Musées de la ville de Cognac, Cognac Roy, le roy des cognacs, 2001.4.2, panneau publicitaire, 20e siècle, Ferdinand Angibaud et Collas (FAC).

[q1] Musées de la ville de Cognac, Cognac Larsen, Brandy de lujo Frances.

[q2] Musées de la ville de Cognac, Cognac Majos, 2003.25.183, panneau publicitaire, 20e siècle.

[r1] Musées de la ville de Cognac, Cognac JA Carine C°, 997.9.2, Affiche publicitaire, 20e siècle.

[r2] Musées de la ville de Cognac, Cognac Jules Robin, 998.9.6, Calendrier publicitaire, 2e quart 20e siècle.

[r3] Musées de la ville de Cognac, 981.64.12, Martell’s Brandy, affichette, 20e siècle.

[s1] Musées de la ville de Cognac, 966.32.2, affiche publicitaire, lithographie couleur, Cognac Otard, Ernest Louis Lessieux, 1er quart 20e siècle.

[s2] Musées de la ville de Cognac, 2002.6.20, Raoul Maurain & c°, affiche publicitaire, papier imprimé, 1e moitié du 20e siècle.

[s3] Musées de la ville de Cognac, 999.3.8, Ovignac Senglet, affiche publcitaire, papier imprimé, Ernst Busch, 20e siècle.

[s4] Musées de la ville de Cognac, 970.18.1, Cognac Commandon & C°, affiche publicitaire, lithographie, Alphons Mucha, 1er quart 20e siècle.

[t1] Musées de la ville de Cognac, 978.3.1, Claude Monnet, affiche publicitaire, lithographie couleur, Capiello Leonnetto, 2e quart du 20e siècle.

[t2] Musées de la ville de Cognac, 979.17.1, Cognac Albert Robin, affiche publicitaire, Capiello Leonetto, 1er quart 20e siècle.

[t3] Musées de la ville de Cognac, Cognac Briand, 981.26.1, affiche publicitaire, lithographie couleur, Stephane Gaston?, 1e moitié 20e siècle.

[t4] Musées de la ville de Cognac, 988.5.1, Cognac Gautier Frères, affiche publicitaire, lithographie couleur, Capiello Leonetto, 1e quart 20e siècle, 1910.

[t5] Musées de la ville de Cognac, 2000.6.1, Jospeh Gautier et Fils, Cognacs, affiche publicitaire, Papier glacé imprimé, 1929.

[u1] Make friends with Martell, 1958, Martell, affiche à destination des pays anglophones, Etats Unis?

[u2] Courvoisier XO, 21e siècle, affiche publicitaire à destination de la Russie.

[u3] Cognac Henrik Ibsen,, repprend les codes de la photographie en parfumerie, jusuqu’au flacon de luxe. Par ailleurs le même champ lexical est utilisé en parfumerie (alambic, arômes, accords, alcool, alcoolat, ambré, les parfums, la robe etc. 21e siècle.

[u4] Cognac Hennessy, sweet notes, 21e siècle, appartient à la série Chapter experience.

[v1] Logo rémy Martin

[v2] Valeurs de Rémy Martin: le centaure, la bouteille en verre polie, et une mise en scène autour de la bouteille.

[v3]

[v4] Affiche publicitaire Rémy Martin 21e siècle, avec le fameux slogan «l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération».

[v5] Affiche publicitaire Rémy Martin 21e siècle, Format instagram, mise en valeur du packaging, publicité réseau sociaux.

[v6] Affiche publicitaire Rémy Martin 21e siècle, Format instagram, produit brut: le raisin, mise en valeur de la forme de la bouteille.

Bibliographie


Soutenances :
DEVAUX, Frédérique. Les affiches publicitaires art nouveau et art déco du cognac : étude des collections du musée d’art et d’histoire de la ville de cognac. Master I Histoire de l’art. Université de Poitiers, 2004- 2005, soutenance du 22 septembre 2005.

GASNIER, Richard,Les affiches publicitaires d’alcool : image de la société (1880-1920) , Thèse de doctorat en Histoire, Faculté de géographie, Histoire, Histoire de l’art et Tourisme, Laboratoire de recherches Historique Rhône Alpes. Soutenance du 23 mai 2006.

HAYS, Benoît, Analyse thématique de 50 affiches publicitaires sur le cognac (1840-1940), Musée du cognac, 2001.


Livres:
ENEL, Françoise. L’affiche : fonctions langage rhétorique, Mame. France, Ligugé (86240) : Mame, 1973, p.135.

CHESNEAU-DUPIN Laurence et QUESNEL Anne-Lise, Les cent plus belles affiches du Cognac , Editions Dabecom, 2007, p.95.

DELAHAYE Marie-Claude, L’absinthe : les affiches, Musée de l’absinthe éd., 2002, p. 269.

BRIDGES Ann, MUCHA Jiri, The Complete graphic works / Alphonse Mucha , London : Academy, 1983, p.96.

LAMPRE Caroline, Un monde d’étiquettes,150 ans au service du Cognac , Illustria Libr.des Musees, novembre 2005, P.84.

DELOS Gilbert,Le monde du cognac ( Art de vivre ) , Hatier, 1997, p.160.

VON PACZENSKY Gert, Le grand livre du cognac , Solar, 1987, p.223.

Livre du tricentenaire de Martell. Edition spéciale, p.300.


Brochures:

Brochures Hine, carafe antique XO.



Sitographie



https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affiche#Histoire_de_l’affiche

https://journals.openedition.org/cybergeo/27595#tocto1n3

https://www.remymartin.com/fr-fr/qui-sommes-nous/notre-histoire/

https://www.martell.com/fr-fr/

https://www.hennessy.com/fr-fr

https://www.delamain-cognac.com/fr/

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9my_Martin_(entreprise)





Expositions



Cognac en pub, 21 mai-21 décembre 2021, au musée des arts du cognac à Cognac. ×

Entretien avec la maison Hine

[x1] Brochure Hine - Histoire de la distillation du cognac
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Remerciements


Je remercie le musée d’art et d’histoire de Cognac en particulier Corine Arnaud qui m’a laissé accéder aux archives et m’a envoyé les images que je souhaitais utiliser pour mon document écrit et m’a laissé consulter sur place les soutenances d’universitaires abordant le sujet.

Marge Pruim, responsable du service marketing chez Hine qui accepté de me recevoir pour un entretien après sa journée de travail et qui m’a éclairé sur les moyens de transmission de leur publicité et qui m’a fourni des documents-supports en matière de mise en page.

La maison Rémy Martin et en particulier Micaelle Amoussou- Coussy, responsable du patrimoine et Marine Chaumet, chargée de Patrimoine, qui ont accepté de me recevoir pour un entretien dans les locaux de cette maison de cognacs afin d’augmenter mon document écrit avec beaucoup d’informations et d’images numériques concernant l’évolution des affiches dans cette maison de négoce.

Le musée des arts du cognac qui m’a laissé errer dans la salle d’exposition pendant toute une après midi.

Je remercie également l’équipe pédagogique de l’École supérieure d’art et de Design, en particulier Alexandra Ain pour les relectures et corrections.

Ainsi que mes proches pour les nombreuses relectures. ×