PINK FEVER #01

PINK FEVER #01

19-07-2021

Cailloux et autres pierres

Naomi Del Vecchio

Auteur·e·s

Naomi Del Vecchio

Format

16 x 22.5 cm

Pages

72

Mots-clé

Anthropocène, minéral, poésie, temps

ISBN

978-2-940570-99-7

Date de parution

01-12-2020

Au pinceau,
jouer avec la ligne
du temps…
Une archéologie poétique des pierres,
petites et grandes

Naomi Del Vecchio poursuit une recherche artistique autour du dessin, de la gravure et de l’écriture. Ces pratiques, menées en parallèle, se répondent, en explorant les liens entre texte et dessin, mots et lieux, dans l’espace du livre comme dans celui de l’installation.

Elle assemble et associe les observations, les définitions, les histoires, les réflexions, les points de vue scientifiques ou personnels, en jouant sur les frontières, les basculements et les dérapages. Cailloux et autres pierres parle du temps, celui qui passe et qui nous dépasse, d’apparitions et de disparitions, de sommets et fonds sous-marins, d’êtres devenus pierre ou faisant la poussière, de coups de marteau et de bijouterie, de géants et de nains, de chaleur et de glace…

Duchamp defekt

Pavel Schmidt

Auteur·e·s

Pavel Schmidt

Édition établie par

Stéphane Fretz

Textes de Graphisme

Stefan Banz

Format

13.2 x 21 cm

Pages

208

ISBN

978-2-940570-76-8

Date de parution

06-04-2021

Ce livre est un recueil de blagues à destination des amateurs d’art. Chacune d’entre elles repose sur le même scénario  : «  Il y avait un urinoir; il était hors d’usage.  » Peut-être faut-il connaître Fountain (1917), l’urinoir de Marcel Duchamp, pour trouver cela drôle, mais chacun pourra, en parcourant cette collection de 104 photographies d’urinoirs hors service, s’amuser de la variété des ambiances des lieux d’aisance visités par l’artiste Pavel Schmidt, de la signalétique de bouts de ficelle improvisée par les agents de la propreté et de la créativité déployée pour barrer l’accès à la cuvette libératrice.

Il fallait l’humour de Pavel Schmidt pour repérer la triviale beauté de ces urinoirs, pour révéler comment l’art transforme notre regard sur les objets les plus quotidiens et pour traquer, à travers deux essais qui accompagnent le cahier photographique
— l’un de l’auteur, l’autre de l’artiste Stefan Banz
— la question du genre à l’origine de l’œuvre qui a déclenché la plus importante révolution artistique du XXe siècle.

Topia. Un voyage dessiné

Jérôme Stettler

Auteur·e·s

Jérôme Stettler

Graphisme

Claire Goodyear

Format

16 x 22.5 cm

Pages

176

ISBN

978-2-940570-89-8

Date de parution

01-10-2020

L’exploration baroque
d’un monde inquiet…
Samuel Beckett
mis en scène par
Tim Burton.

Ses dessins sont comme des notes prises au long d’errances dans un temps oblique. On traverse une topographie imaginaire habitée par l’attente et les bruits ténus, denses, du vivant.

L’organisation du livre laisse place à l’ellipse, au froissement de la page tournée, ou abandonnée et reprise, comme on pourrait le faire d’un recueil de poèmes. Les dessins se donnent comme des traces d’un monde en devenir, des collectes d’un dessinateur émerveillé et distancé à la fois.

Cet espace déréglé paraît étrangement familier, mais il convoque aussi toutes nos peurs contemporaines de catastrophes et de fin des temps. L’impensable serait advenu pour laisser place à de nouvelles formes de vie, des catégories autres.

Anne Rochat. In Corpore

Nicole Schweizer, éd.

Artiste·s

Anne Rochat

Édité par

Nicole Schweizer

Graphisme

Formula, Charlotte Colin

Format

15 x 22.5 cm

Pages

152

Co-édition

Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne

ISBN

978-2-88964-001-0

Date de parution

02-03-2021

Cette publication, richement illustrée, offre pour la première fois un panorama du travail réalisé par Anne Rochat (*1982) ces dix dernières années. Se déclinant essentiellement au moyen de la performance, élaborée en réponse à des lieux et des situations données, la pratique de l’artiste s’appréhende tantôt en direct dans l’ici et maintenant de la performance, tantôt en différé au moyen de la captation vidéo. Comme le formule Anne Rochat : « Mes lieux de résidence, éphémères depuis dix ans, ont toujours été l’essence et l’objet de mes travaux. Fondamentalement, ma pratique consiste à faire l’expérience sensible du déplacement, de l’inconfort, de l’exotique, du dérangeant ou de l’étonnant puis de chercher à en restituer la substance dans une forme incarnée dans un corps, généralement le mien. »

L’ouvrage articule visuellement le travail performatif, faisant dialoguer les images comme autant d’éléments d’un récit, et comprend deux textes inédits de Jean Rochat (historien) et d’Olivier Kaeser (historien de l’art et commissaire d’expositions), ainsi que des photographies de Matthieu Gafsou.

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Alexandre Loye

Auteur·e·s

Alexandre Loye

Textes de

Anne Jean-Richard Largey, Rodolphe Petit, Michel Thévoz

Photographies

Patrick Dupont

Graphisme

Baptiste Oberson

Format

21 x 27 cm

Pages

144

Co-édition

Manoir de la Ville de Martigny

ISBN

978-2-940570-84-3

Date de parution

01-12-2020

« L’homme parle trop,
il devrait dessiner davantage »,
disait déjà Goethe.
Ma question est donc
celle-ci : est-ce que tu
conviens de ton idiotie,
de ta gaucherie
et de ton infantilisme ?

Chaque jour, dans un rituel exigeant mais non dénué de bonheur, Alexandre Loye peint en quelque sorte naturellement. Fils d’artiste plasticien, il est probablement tombé dedans enfant, aimant la solitude de l’atelier assortie à l’odeur de térébenthine. Les carnets qu’il noircit avec régularité lui permettent de tisser un fil mental plus costaud que toutes les impasses picturales et de tracer sa recherche artistique avec sérénité. Le peintre ne travaille pas sur le motif. Il saisit les images de son esprit par petits coups de pinceau rapides et par couches successives. Le trait hésite mais l’ensemble fonctionne si parfaitement qu’on a l’impression d’entendre fredonner, chantonner, de sentir la chaleur du soleil. Car les huiles sur toile et papier d’Alexandre Loye sont remplies du chaos de la vie, sorte d’ode à la folie du monde mais avec une infinie douceur et une ironie permanente.

La mer à boire

Dominique Angel

Auteur·e·s

Dominique Angel

Format

11 x 17.5 cm

Pages

168

Mots-clé

Marseille, monde de l'art, vie d'artiste

ISBN

978-2-940570-93-5

Date de parution

02-10-2020

Être artiste,
c’est à la fois simple
et compliqué.
Surtout compliqué…

Marcel est un sculpteur d’un certain âge. Il détruit les pièces qu’il parvient à achever, ce qui lui assure une certaine réputation. Mais Marcel s’implique fort dans son projet, il fait tout pour sauver, redresser son dernier travail en glaise qui s’affaisse dangereusement à cause d’un trop d’eau infiltré dans le toit de son atelier. Marcel vit dans son quartier. Il va chez le coiffeur. Il boit son café et lit le journal à la même table du même bistrot jusqu’au jour où il la découvre squattée par un employé de la voirie. Le patron n’ose pas remettre en place ce nouvel habitué  : et si, en représailles, il cessait de balayer devant son établissement ?

Marcel change de bar. Il prend soin de sa mère, d’un âge certain. Ensemble, ils discutent du choix d’un futur cercueil. Elle est catégorique : il faut prendre le moins cher, puisqu’il ne servira qu’une fois.

Be Arielle F

Simon Senn

Auteur·e·s

Simon Senn

Dirigé par

Éric Vautrin

Co-édition

Théâtre Vidy-Lausanne

Format

11 x 17 cm

Pages

196

ISBN

978-2-940570-95-9

Date de parution

18-06-2020

Je ne sais pas si vous…
si vous vous êtes déjà
retrouvé dans le corps
de quelqu’un d’autre ?
C’était ma toute
première fois. Cela
a été une expérience
absolument bouleversante.

Simon achète en ligne la réplique numérique d’un corps féminin et l’anime en 3D : le voilà « dans » un corps de femme. L’expérience est émouvante. Contre toute attente, il parvient à retrouver la jeune femme « scannée » et part à sa rencontre. Il s’entretient aussi avec une psychologue pour questionner son « trouble dans le genre » provoqué par cette expérience, puis un avocat, pour comprendre ce qu’il peut légalement faire faire à ce corps — mais la théorie, comme la loi, n’évoluent pas aussi vite que la réalité.

Dans une conférence théâtrale qui est aussi une démonstration et une confession, Simon Senn fait dialoguer réel et virtuel. Il révèle alors l’intrication inattendue entre technologie, émotion, image, sensualité et loi.

FlynnZine #2

Flynn Maria Bergmann

Auteur·e·s

Flynn Maria Bergmann

Contributions de

Tennessee MacDougall, Alexandre Loye

Format

30.4 x 39.5 cm

Pages

64

ISBN

978-2-88964-003-4

Date de parution

18-06-2020

Une ode à ce qui était,
à ceux que l’on ne peut
plus effleurer, à ceux
dont il est si facile d’oublier la voix.

Naomi Del Vecchio poursuit une recherche artistique autour du dessin, de la gravure et de l’écriture. Ces pratiques, menées en parallèle, se répondent, en explorant les liens entre texte et dessin, mots et lieux, dans l’espace du livre comme dans celui de l’installation.

Elle assemble et associe les observations, les définitions, les histoires, les réflexions, les points de vue scientifiques ou personnels, en jouant sur les frontières, les basculements et les dérapages. Cailloux et autres pierres parle du temps, celui qui passe et qui nous dépasse, d’apparitions et de disparitions, de sommets et fonds sous-marins, d’êtres devenus pierre ou faisant la poussière, de coups de marteau et de bijouterie, de géants et de nains, de chaleur et de glace…

Pour elle – Marguerite Burnat-Provins

Anne Jean-Richard Largey, Federica Martini, éd.

Édité par

Anne Jean-Richard Largey, Federica Martini

Contributions de

Anne Jean-Richard Largey, Céline Eidenbenz, Federica Martini

Textes de

Anne Murray-Robertson, Esther Waeber-Kalbermatten, Isabelle Darbellay Métrailler

Artiste·s

Alexia Turlin, Christopher Füllemann, Gilles Furtwängler, Marguerite Burnat-Provins, Nathalie Perrin, Noor Abuarafeh, Robert Ireland, Sofia Kouloukouri, Valentin Carron

Graphisme

Karen Ichters

Format

17 x 23 cm

Pages

192

Co-édition

ECAV, Manoir de la Ville de Martigny, Musée d’art du Valais

ISBN

978-2-940570-59-1

Date de parution

25-11-2018

L’intérêt pour la figure de Marguerite Burnat-Provins (1872-1952), artiste internationale qui affectionnait le Valais et qui y travailla entre 1898 et 1907, marque le point de départ de la publication Pour elle – Marguerite Burnat-Provins. Elle s’inscrit dans le cadre des festivités marquant les 25 ans de l’OCEF – Office cantonal de l’égalité et de la famille (VS), et vient prolonger l’exposition du même nom présentée cet automne au Manoir de la Ville de Martigny. Le projet Pour elle met en exergue la réception problématique de l’écrivaine et peintre, résistante à toute catégorisation et adepte de l’expérimentation libre autour des beaux-arts, des arts appliquées et de la poésie. En partageant des questions cruciales de son travail et de sa réflexion avec huit artistes contemporains – Noor Abuarafeh, Valentin Carron, Christopher Füllemann, Gilles Furtwängler, Robert Ireland, Sofia Kouloukouri, Nathalie Perrin et Alexia Turlin – l’ECAV – École cantonale d’art du Valais et le Manoir de la Ville de Martigny, avec le concours du Musée d’art du Valais, entendent réévaluer cette artiste majeure mais mésestimée, en questionnant sa visibilité et celle des femmes artistes dans l’histoire de l’art.

Des pieds
et des mains…,
édition de tête

Naomi Del Vecchio

Auteur·e·s

Naomi Del Vecchio

Insert

Eau-forte

Format

17 x 23 cm

Pages

96

Édition limitée à

20 exemplaires numérotés et signés

Date de parution

09-2016

Cette édition de tête limitée à 20 exemplaires numérotés de I/XX à XX/XX est accompagnée d’une des trois gravures ci-dessous et est présentée dans un emboîtage cartonné, couvrure Nettuno et dessin original au fer à dorer sur le premier plat.

Des pieds et des mains et comment s’en servir est né de l’exploration des unités de mesure utilisées avant l’apparition du mètre : pieds, mains, pouces, doigts, coudées. Cette façon de mesurer l’espace avec le corps et de façon plus personnelle rencontre les expressions liées à ces mêmes parties du corps, en passant de façon ludique du sens propre au figuré, en basculant d’une logique à l’autre et en tirant les associations d’idées le plus loin possible. Expressions, définitions et jeux de mots donnent lieu à des illustrations et vice versa. Le dessin offre alors un espace pour que les mots se déploient, tout comme le texte provoque des transformations dans les images.

Trouver pied, faire le premier ou un faux pas, partir du bon pied, faire le poirier, perdre pied, faire des pieds et des mains, savoir sur le bout des doigts… Un livre dans lequel sauter à pieds joints et à garder sous le coude pour faire de grandes enjambées dans les mots avec deux doigts d’imagination.

Montagneaux

Jacques Jouet, Tito Honegger

Auteur·e·s

Jacques Jouet, Tito Honegger

Format

17 x 23 cm

Pages

96

ISBN

9978-2-940377-55-8

Date de parution

03-2012

Textes de Jacques Jouet, monotypes de Tito Honegger. « Monte agneau », cri du pastoureau sur les chemins de transhumance. L’exclamation « Montagne Oh ! » serait sans doute davantage de circonstance. Emerveillement de l’enfant-adolescent qui, dans la montagne suisse, s’éveille au monde, à la poésie et à la grandeur des sentiments. Mais surtout, émerveillement du paysagiste venant des années plus tard sur le motif, en compagnie de l’artiste genevoise Tito Honegger, repaître ses yeux de visions inédites, abreuver son esprit de perceptions nouvelles, impressions fugaces et évanescentes qu’il consigne aussitôt dans son carnet.

Là-haut, le poète et la plasticienne fusionnent avec la nature : « Elle était incluse dans le paysage, lui-même inclus dans le poème; [il] étai[t] inclus dans le paysage, lui-même inclus dans le monotype; le poème parlant du monotype ou du paysage serait inclus, complet ou incomplet, dans le monotype. Jeu de miroirs et de transpositions : transposition en mots des sentiments et des vibrations intimes du paysagiste; transposition des poèmes en images — les mots prennent corps dans la réalité plastique des monotypes; transposition enfin des images en poèmes, Tito Honegger inscrivant certains mots avec le manche de son pinceau dans l’encre typographique, leur donnant ainsi une nouvelle profondeur. Le dispositif de l’inclusion, implacable, emporte tout sur son passage. Grâce à la puissance incantatoire des mots, voilà le lecteur transporté dans le Val d’Hérens. Compagnon de route du poète, il entreprend sa propre Wanderung, effectue sa propre transhumance.
M.-C. G.

Ice & Cream

Florence Grivel, Julien Burri

Auteur·e·s

Florence Grivel, Julien Burri

Images

44 illustrations

Format

21 x 29.7 cm

Pages

66

ISBN

978-2-940377-85-5

Date de parution

11-2014

Des glaces de toutes sortes, joyeuses, rêveuses, mystérieuses, vénéneuses. Petits paysages plantés sur des bâtons ou des cornets gaufrés, traversés par quinze ballades crèmeuses et parfois glissantes. « Lorsqu’elle dépose la couleur, c’est un moment de plénitude. Elle ne travaille qu’en présence, dans un état d’alerte. Alors elle lâche prise et sa main devient intelligente. Sous la caresse de son pinceau, certaines glaces sont tristes, lourdes ou timides ; d’autres s’offrent, épanouies et joyeuses…

(…) Il n’y a rien de gelé dans ces glaces. Elles parlent autant des émotions que du corps. En un mot, des humeurs. Ce sont nos salissures qui se laissent entrevoir dans ces taches d’eau. Elles peuvent avoir un arrière-goût de charogne baudelairienne. De faisandé et de sublime. Ce goût des vacances d’été aussi, en enfance, et des plages de la riviera italienne… Ce sont des pétards, des bombes puantes, des cornets surprises, des arcs-en-ciel et des aurores boréales.

(…) Ces glaces nous ressemblent. Elles veulent nous faire rire, nous faire peur, nous faire envie. Ce sont des clowns. Et bien sûr, elles sont sexuelles. Phalliques et femelles, hermaphrodites. On peut les lécher des yeux, on peut aussi les mordre, pour une sensation plus intense. La brûlure dans les gencives se communiquant à tout le système nerveux, faisant frissonner jusqu’à l’os. Fantômes, ruines, elles sont aussi réjouissance. C’est ainsi que Florence les a conçues: comme un «shoot» de plaisir. C’est ainsi qu’elle nous les offre. »