François Deladerrière est né en 1972, il vit et travaille à Arles.
Diplômé de l’Ecole Nationale de Photographie d’Arles en 1999, il poursuit aujourd’hui un travail personnel et réalise des commandes portant essentiellement sur le paysage et l’architecture. Il présente régulièrement ses photographies lors d’expositions collectives et personnelles.
En 2003, il s’associe provisoirement avec trois autres photographes (Géraldine Lay, Céline Clanet et Geoffroy Mathieu) afin de s’interroger sur leur démarche respective. Il en résultera plusieurs expositions ainsi qu’un ouvrage collectif, Un Mince Vernis de Réalitéaux éditions Filigranes en 2005.
Son travail est présenté pour la première fois à la Galerie Le Réverbère dans le cadre de l’exposition Les pépinières en mars 2005.
Les thématiques qu’il développe sont la plupart du temps liées au paysage, il réalise par exemple une série de photographies de l’autoroute A40 (entre la vallée du Rhône et Chamonix), ou aborde la montagne avec une importante commande à l’occasion de l’anniversaire de l’annexion de Nice et de la Savoie, édité en 2010 chez Actes Sud Nice et Savoie, Un Regard Contemporain qui sera présenté aux Rencontres de la photographie à Arles en 2010.
Il bénéficie régulièrement d’invitations en résidences en France et à l’étranger qui lui offrent la possibilité de poursuivre d’autres voies photographiques plus intimes. Ce travail en résidence a notamment fait l’objet d’une publication aux éditions Poursuite en 2011 L’Illusion du Tranquille. Ces images, qui explorent la notion de territoire, sont extraites de leur contexte de prise de vue et juxtaposées de façon à créer des débuts de récits, des ambiances, laissant transparaître un certain regard sur le monde, entre douceur et inquiétude.
Il est invité en 2011 à participer au projet collectif de grande ampleur France(s) Territoire Liquide, ce travail est édité au Seuil en 2014 avec un texte de Jean-Christophe Bailly, et fait la même année l’objet d’une édition monographique Delta aux éditions Poursuite.
En 2015, il se rend dans les Alpes Italiennes sur une proposition du collectif CALAMITA/À, il s’agit de représenter des paysages qui portent le souvenir d’une catastrophe survenue 40 ans plus tôt dans la vallée du Vajont, au cours de laquelle une vague submerge un barrage et détruit entièrement plusieurs villages de la vallée.
En 2016, exposition monographique à La Passerelle, scène nationale de Gap et à la galerie Le Réverbère dans l’exposition collective D’un territoire l’autre.
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